Pteris bonapartei C.Chr.

Rakotondrainibe, France & Jouy, Alain, 2016, Nouveautés taxonomiques et nomenclaturales dans le genre Pteris L. (Pteridaceae) à Madagascar, Adansonia 38 (1), pp. 15-28 : 26

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/a2016n1a2

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.4768420

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https://treatment.plazi.org/id/03A987A5-5E3C-FFF7-FED8-32BCFB1DFA6F

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Pteris bonapartei C.Chr.
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Pteris bonapartei C.Chr. View in CoL

Dansk Botanisk Arkiv 7: 129 (1932). — Type: Madagascar, Centre , Massif de Manongarivo, 800 m, V.1907, Perrier de la Bâthie 7852 (holo-, P [ P00483420 , P00483421 , P00483422 ]; iso-, P [ P00483423 ]). Pteris camerooniana sensu Tardieu-Blot View in CoL in Flore de Madagascar et des

Comores, famille 5 (4): 90 (1958). Pteris quadriaurita Retz. «forme simple» Bonap., Notes ptéridologiques 5:

70 (1917). — Type: le même que P. bonapartei C.Chr.

SYNONYMIES NOUVELLES ET TAXON EXCLU

PTERIS LANCEIFOLIA J.AGARDH / PTERIS LANCEIFOLIA J.AGARDH VAR. PLATYODON (BAKER) C.CHR.

À propos de ces deux taxons endémiques de Madagascar, deux changements nomenclaturaux s’imposent:

Pteris lanceifolia possède un limbe 1-penné; les pennes proximales ne sont pas décroissantes et ne possèdent pas de ramifications basiscopiques; les nervures sont anastomosées. La variété-type a des pennes entières; la variété platyodon a des pennes plus ou moins profondément et irrégulièrement lobées (Christensen 1932; Tardieu-Blot 1958). Or, l’examen des nombreux spécimens déposés à P et les observations de terrain montrent que tous les stades intermédiaires entre ces deux formes de limbe coexistent dans la nature. À titre d’exemple, citons les récoltes Perrier de la Bâthie 6080 (P01315448; P01588983) et Rakotondrainibe 2692 (P00059889) qui montrent sur le même individu des pennes entières, des pennes sinueuses et des pennes lobées. Les pennes fertiles des deux variétés et des formes intermédiaires portent des sporanges normaux qui, lorsqu’ils sont mûrs, laissent échapper de bonnes spores translucides, réniformes. Sans analyses cytologiques, la nature hybride des formes intermédiaires ne peut être retenue. La synonymie entre les deux variétés est donc proposée.

– À l’inverse de tous les Pteris connus, les spécimens placés sous Pteris lanceifolia (variété platyodon incluse) ont un rhizome dépourvu d’écailles mais couvert de poils multicellulaires, unisériés, raides, dressés, contigus, caractéristiques du genre Blotiella ( Kramer 1990; Smith et al. 2008). Le limbe des Pteris est glabre à subglabre ( Smith et al. 2008); celui de Pteris lanceifolia est hirsute avec, sur le rachis, les costae et souvent la marge, des poils semblables à ceux du rhizome mais plus souples. Les spores des Pteris sont tétraédriques à globuleuses, trilètes ( Smith et al. 2008); celles des Blotiella ( Kramer 1990) et de Pteris lanceifolia sont réniformes à ellipsoïdes, monolètes.Ces observations nous amènent à exclure Pteris lanceifolia J.Agardh du genre Pteris et à le placer dans le genre Blotiella .

P

Museum National d' Histoire Naturelle, Paris (MNHN) - Vascular Plants

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