Eumyarion bifidus ( Fahlbusch, 1964 )
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/g2010n3a8 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5466177 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03EA87FA-FFA6-FFE0-FF60-E1CFFC65F539 |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Eumyarion bifidus ( Fahlbusch, 1964 ) |
status |
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Eumyarion bifidus ( Fahlbusch, 1964) ( Fig. 6 View FIG B-H; Tableau 5)
MATÉRIEL ET DIMENSIONS. — Dents isolées (BLQ 1 nº 2 à 29). Dimensions: voir Tableau 5.
DESCRIPTION
Molaires inférieures
m1. L’antéroconide est relié à la première paire de tubercules par l’endolophide et l’antérolophulide; sur l’une des deux dents, l’antérolophulide rejoint l’endolophide, à la base de l’antéroconide, sur l’autre dent, ces deux crêtes sont bien distinctes. Sur une molaire, un éperon labial est présent dans le protosinuside alors que sur l’autre molaire, on observe une protubérance d’émail. Le bras postérieur du protoconide et le mésolophide sont bien développés et ils se rejoignent sur le bord lingual, délimitant un puiselet. Le bras postérieur de l’hypoconide est présent, mais sur une dent, compte tenu du degré d’usure, il tend à disparaître pour fusionner avec le postérolophide. L’ectomésolophide est large et bien développé, atteignant dans un cas le bord labial.
m2. L’antérolophide lingual est absent sur deux dents, plus ou moins développé sur les trois autres alors que l’antérolophide labial est toujours bien développé. Le bras postérieur du protoconide et le mésolophide présentent les mêmes caractéristiques que sur m1. L’ectomésolophide n’est visible que sur deux dents, mais il est nettement moins marqué que sur m1. Le bras postérieur de l’hypoconide est toujours présent. Une molaire n’a pas de mésolophide et le bras postérieur de l’hypoconide est très réduit.
m3. Le bras postérieur du protoconide est toujours bien développé, atteignant le bord lingual alors que le mésolophide ne s’observe que sur deux dents et sous forme vestigiale. L’ectomésolophide n’est bien visible que sur 3 dents où il est moins développé que sur m1 et m2, alors que sur les autres molaires, il est absent ou à peine marqué. Le sinuside est transverse sur m1, transverse à rétroverse sur m2, un peu plus rétroverse sur m3.
Molaires supérieures
M1. L’antérocône est large avec deux facettes d’usure mais non divisé; l’antérolophule est double mais peu proéminent. Sur une dent, on observe un éperon labial très développé, atteignant le bord de la couronne. Le mésolophe est long, dans un cas, il atteint le bord labial, dans l’autre cas, il rejoint la partie labiale du métacone. Un entomésolophe peu développé n’est présent que sur une molaire.
M2. Le mésolophe est de longueur moyenne sur 2 dents; sur les autres, il est plus long, atteignant le bord labial; il peut s’unir à l’éperon postérieur du paracône (5 dents). Le protolophule est double sur 4 dents. Le métalophule est simple sauf sur une dent où il est double. Le sinus des M1-2 est nettement proverse.
DISCUSSION
Le genre Eumyarion est rarement représenté dans les gisements du sud de la France, 1 dent à Veyran (gisement palustre) ( Thaler 1966; Aguilar 1980) et deux dents à Port-la-Nouvelle (gisement karstique) ( Aguilar 1980) alors qu’il est bien représenté dans le gisement gersois de Sansan ( Baudelot 1972) et dans de nombreux sites de Suisse ( Engesser 1972; Bolliger 1992, 1994),d’Allemagne( Fahlbusch1964; Wu 1982; Boon 1991) et de Tchécoslovaquie ( Fejfar 1974).
Ces molaires de Blanquatère 1 diffèrent de celles de E.medius (Lartet,1851) de Sansan par un aspect moins massif ainsi que par la présence du bras postérieur de l’hypoconide aux molaires inférieures. Elles sont en revanche comparables, aussi bien par les dimensions que par la morphologie, à celles de la population de E. bifidus de Puttenhausen décrite par Wu (1982).
H
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.