Microtus (Allophaiomys) valerotensis, Laplana & Montuire & Brunet-Lecomte & Chaline, 2000
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5375829 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5464120 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03B387BE-FF95-FFA8-FD71-FD35D546F92D |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Microtus (Allophaiomys) valerotensis |
status |
sp. nov. |
Microtus (Allophaiomys) valerotensis n. sp. ( Fig. 3 View FIG )
HOLOTYPE. — Nº 8420, m1 gauche; collections du Centre des Sciences de la Terre ( UMR CNRS 5561 View Materials Biogéosciences, Dijon).
ÉTYMOLOGIE. — De sa provenance de la localité des Valerots.
LOCALITÉ- TYPE. — Les Valerots (Nuits-Saint-Georges, Côte-d’Or, France).
ÉTAGE- TYPE. — Pléistocène inférieur, Bavélien.
DIAGNOSE. — Allophaiomys de petite taille, caractérisé par la partie antérieure de la m1 bien développée, par les pointes des triangles T 4 et T 5 dirigées vers l’avant, et les triangles T 4- T 5 confluents entre eux et avec l’AC2. Émail de type Microtus .
REMARQUES
M. (A.) valerotensis se différencie de M. (A.) hintoni nutiensis et de M. (A.) burgondiae et en général de toutes les espèces d’ Allophaiomys connues, par sa petite taille. Parmi les espèces appartenant à ce sous-genre de Microtus , seul M. (A.) laguroides Kormos, 1932 défini à Betfia II, partage avec M. (A.) valerotensis une petite taille. Selon van der Meulen (1973) l’holotype de M. (A.) laguroides est un juvénile de M. (A.) pliocaenicus Kormos, 1932 décrit de ce même gisement. Récemment, Hír (1998) démontre l’homogénéité de la population d’ Allophaiomys de Beftia II. M. (A.) laguroides représente un junior synonyme. L’ensemble de Betfia II qui correspond à l’espèce M. (A.) pliocaenicus se différencie de M. (A.) valerotensis n. sp. par un moindre développement de la partie antérieure de la m1, par les triangles T4 et T5 plus inclinés vers l’arrière et par sa taille plus grande. Par contre, l’espèce d’ Allophaiomys trouvé à Balaruc 1 qui a été rapportée par Chaline (1972a) à M. (A.) pliocaenicus laguroides , est différente de celle décrite à Betfia II, mais très similaire à M. (A.) valerotensis n. sp., et il s’agit probablement de la même espèce.
M. (A.) valerotensis n. sp. partage avec M. (Stenocranius) gregaloides (Hinton, 1923) l’orientation des pointes des triangles T4 et T5 vers l’avant ainsi que la symétrie des molaires. Ces deux espèces diffèrent principalement sur la plus large communication entre l’AC2 et les triangles T4 et T5 chez M.(A.) valerotensis n. sp. Dans le gisement de Betfia V, Terzea & Jurcsák (1969) et Terzea (1970) ont décrit un ensemble de morphologies sous les noms de Pitymys hintoni Kretzoi 1941 et A. pliocaenicus . Parmi les spécimens figurés, on peut reconnaître des morphologies typiques de M. (A.) hintoni , mais aussi d’autres très proches de celles de M. (A.) valerotensis n. sp. Comme au gisement des Valerots, il semble que ces deux espèces, M. (A.) hintoni et M. (A.) valerotensis n. sp. soient présentes à Betfia V, avec peut-être un stade évolutif un peu plus avancé, du fait que chez M. (A.) valerotensis n. sp. de Betfia V, on rencontre déjà quelques morphologies avec le col qui sépare le rhombe pitymyen de l’AC2 très fermé, morphologies qui annoncent celles de Stenocranius gregaloides , et qui permettent d’établir un lien entre M. (A.) valerotensis n. sp. et le sous-genre Stenocranius . Un examen de ce matériel sera nécessaire pour confirmer cette hypothèse.
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Tavera, Department of Geology and Geophysics |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.