Eudistoma laboutei, Monniot & Monniot, 2006

Monniot, Françoise & Monniot, Claude, 2006, Ascidies (Polyclinidae, Pseudodistomidae et Polycitoridae) de l’ouest de l’océan Indien, Zoosystema 28 (1), pp. 113-156 : 137-138

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5399797

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.5475350

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/F11D0437-FFB5-4B06-FCE6-83A5E6B5FC0C

treatment provided by

Marcus

scientific name

Eudistoma laboutei
status

sp. nov.

Eudistoma laboutei View in CoL n. sp.

( Figs 15 View FIG ; 27A View FIG )

HOLOTYPE. — Madagascar. Nosy-Be, 27 m, 15.VII.1992, coll. P. Laboute, 1 colonie ( MNHN A3 EUD 262 View Materials ).

ÉTYMOLOGIE. — Espèce dédiée à Pierre Laboute qui l’a récoltée et photographiée en plongée.

DESCRIPTION

Les colonies isolées et pédonculées sont dressées sur un fond sédimentaire ( Fig. 27A View FIG ). Seule la partie supérieure nue et transparente dépasse du sédiment. La colonie type de 2 cm de diamètre, portée sur un pédoncule plus étroit de 1 cm de long, incrusté de sable, est ancrée par une touffe de rhizoïdes eux-mêmes incrustés de sable, aussi longue que la colonie.

La tunique est translucide, molle, et devient vitreuse après fixation; elle contient des cellules pigmentaires rondes qui deviennent noires dans le formol. Les zoïdes sont groupés en rosettes de trois à cinq zoïdes. Ils sont allongés, mesurent jusqu’à 15 mm de long ( Fig. 15A View FIG ). Non contracté, le thorax atteint 3 mm de long ( Fig. 15B View FIG ). Les deux siphons ont six lobes. Le siphon cloacal, plus long que le siphon buccal, est renflé. La musculature thoracique est faible, composée de fibres longitudinales et transversales entrecroisées en feutrage.

Le premier rang de stigmates, relevé dorsalement, contient une trentaine de perforations de chaque côté, les deux suivants environ 25. Chaque demirang a des stigmates courts aux deux extrémités, dont la longueur croit régulièrement pour devenir très longs au centre du rang.

Des cellules rondes et foncées sont dispersées sur la moitié postérieure de l’abdomen. L’abdomen est particulièrement long et porte un ou plusieurs prolongements vasculaires terminaux ( Fig. 15A View FIG ). L’estomac ( Fig. 15C View FIG ) très postérieur montre deux côtes longitudinales. La boucle digestive est droite et fermée.

Les gonades sont logées postérieurement à l’estomac avec des vésicules testiculaires denses et un ovaire central ( Fig. 15C View FIG ). Un à trois embryons sont incubés dans la cavité cloacale ( Fig. 15B View FIG ). Les larves ( Fig. 15D View FIG ) mesurent 0,75 mm. Elles possèdent trois papilles adhésives courtes et larges, intercalées avec quatre vésicules épidermiques épaisses. De chaque côté, les papilles sont bordées d’un gros repli tissulaire transverse, ce qui caractérise cette espèce. Deux rangs de stigmates sont bien formés dans les larves ( Fig. 15D View FIG ). La queue décrit un demi-tour du tronc. Des cellules foncées sont présentes dispersées dans tout le tronc.

REMARQUES

Les colonies en éléments pédonculés isolés, ancrés dans le sédiment, l’absence de sable dans la partie supérieure globuleuse et molle, la coloration claire de la tunique, la structure simple des larves ne rappellent aucune des espèces décrites.

Eudistoma occultum Monniot F., 2001 d’Afrique du Sud a également une grosse excroissance latérale aux papilles adhésives de la larve. Il diffère par une colonie divisée en plusieurs lobes issus d’une base commune. La larve est nettement plus petite.

MNHN

Museum National d'Histoire Naturelle

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