Psittacus fuscicapillus Vieillot, 1818

Voisin, Claire & Voisin, Jean-François, 2008, Liste des types d’oiseaux des collections du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. 16: Perroquets (Psittacidae), Zoosystema 30 (2), pp. 463-499 : 481

Psittacus fuscicapillus Vieillot, 1818

Psittacus fuscicapillus Vieillot, 1818: 316 .

IDENTITÉ. — Geoffroyus geoffroyi rhodops ( Schlegel, 1864) .

SPÉCIMEN TYPE. — Holotype par monotypie: C.G. 2005-1336 (A.C. 1486; N.C. 195). — Inscription sous le socle: Java [mention barrée] / Moluques / M. Labillardière / 1486 / ♀ / Geoffroyus rhodops / Gr. / P. fuscicapillus (V.) / Type de Vieillot Kuhl / Wagler. — Étiquette du socle: Geoffroyus rhodops (Gr.) / P. fuscicapillus (V.) Type / Labillardière Moluques.

LOCALITÉ TYPE. — Moluques.

REMARQUES

Labillardière (de son nom complet J. J. Houtou de la Billardière) a fait partie de l’expédition scientifique d’Entrecasteaux (1791-1794) partie à la recherche de La Pérouse ( Brosse 1983). Les collections de cette expédition finirent aux mains des Anglais, mais furent rapidement restituées à la France grâce à l’intervention de J. Banks. Vieillot a décrit plusieurs spécimens qui s’y trouvaient ( Mearns & Mearns 1998) et dont celui-ci faisait partie. Il a par la suite été réétudié par Wagler qui ne l’a pas renommé contrairement à ce qu’a fait Kuhl (voir ci-dessous).

La description de Vieillot est précise pour l’époque et correspond à la femelle.

À l’époque on n’avait pas encore réalisé qu’il s’agissait de la femelle du taxon nommé rhodops plus tard par Schlegel (1864: 43). En décrivant rhodops, Schlegel en attribue la paternité à Gray (1861: 436), qui en fait ne l’a jamais décrit.

Les auteurs ultérieurs, entre autres Finsch (1867), Lenz (1877) et Salvadori (1876), ont adopté le nom de rhodops en l’attribuant à Gray sans explication.Le fait que Vieillot ait décrit une femelle a sans doute contribué à faire ignorer le nom de fuscicapillus qu’il lui a donné. Le nom de rhodops étant celui d’usage courant aujourd’hui, celui de fuscicapillus doit être considéré comme un nomen oblitum, et l’usage actuel maintenu, ce qui fera l’objet d’une publication ultérieure.