Ugada dargei, Boulard, 2012

Boulard, Michel, 2012, Nouvelles Cigales originaires de Tanzanie (Rhynchota, Auchenorhyncha, Cicadidae), Bulletin de la Société entomologique de France 117 (1), pp. 41-52 : 41-42

publication ID

https://doi.org/ 10.3406/bsef.2012.2640

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.6174469

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/DD6887C8-FFF7-FF95-764E-F926BCD5F935

treatment provided by

Plazi

scientific name

Ugada dargei
status

sp. nov.

Ugada dargei View in CoL n. sp. ( fig. 1­2 View Fig )

HOLOTYPE: ♂, Tanzanie, Rukwa Region, Ruafi Game Reserve , 14 km W Namanyere, alt. 510 m, 7°27.2894 S, 30°54.4984 E, 19.XI.2006, Ph. Darge réc. (à la lumière) ( MHND) GoogleMaps .

PARATYPES: 2 ♂, idem holotype, au Muséum national d'Histoire naturelle, Paris ( MNHN) GoogleMaps .

Dimensions principales en millimètres du mâle holotype. – Envergure = 123; longueur totale, ailes comprises = 70; longueur de l'avant­corps = 23; longueur de l'abdomen = 20; longueur du corps = 43; longueur Lh des homélytres = 55; plus grande largeur lh des homélytres = 20; rapport Lh/lh = 2,75; largeur t de la tête, yeux inclus = 14; largeur m du mésonotum = 15; rapport t/m = 0,93; distance d1 entre un oeil composé et l'ocelle le plus proche =1,88; distance d2 entre les ocelles latéro­postérieurs = 1,38; rapport d1/d2 = 1,36.

Description du mâle holotype

Tête à peine moins large que le mésonotum (rapport t/m = 0,93), au postclypéus large et proéminent. Vertex brun roussâtre, hormis le territoire ocellaire noir, et tapissé de courts poils argentés; ocelles à reflets roses, l'antéro­médian en position subfrontale; arcades antennaires brunes; antennes courtes, les scapes et pédicelles bruns, le fouet mi­bistre, mi­blanchâtre. Yeux bistre, non saillants, leur cupule argentée masquant étroitement les angles antérieurs du pronotum. Plage dorso­clypéale brune, sillonnée de deux paires de faibles bourrelets; face clypéale brune, fortement bombée, portant 9 paires de bourrelets soulignés de blanc; sillon clypéal blanc, étroit et profond; joues, lames buccales et antéclypéus marron plus ou moins recouvert d'un velours de cire blanche d'où émergent de longs poils blancs; rostre fort long, ocre, bistre puis noir, son apex rejoignant l'extrémité des trochanters postérieurs.

Thorax. Pronotum deux fois plus long que la tête, l'aire interne totalement brun­mauve, profondément sillonnée de noir par les replis endophragmiques; collerette (pronotum collar) de même teinte, dorsalement multiridulée conduisant à d'immenses paranota en triangles équilatéraux quasi parfaits, ourlés de noir. Mésonotum brun roussâtre, les plages triangulaires antéro­médianes à peine marquées de bistre, obsolètes; x scutellaire (élévation cruciforme) large, mais court, précédé d'une touffe de poils argentés. Opercules fort courts, en croissant de lune, proches, mais non jointifs entre eux.

Pattes totalement brun­mauve, les tibias et les tarses plus sombres; fémurs antérieurs peu renflés, ne portant que deux faibles épines sous­carénales, la basales courte et couchée vers l'avant, la subapicale petite et dressée.

Ailes presque totalement opaques. Homélytres (tegmina) testacés, relativement élancés: leur longueur comprenant 2,75 fois leur largeur (seulement 2,40 chez U. cameroni ); la plupart des cellules occupées par un camaïeu de brun tirant plus ou moins sur le mauve, hormis l'aire apicale avec de courtes plages transparentes; cellule basale en pentagone arrondi; cellule radiale nettement plus courte que la cellule postcostale, l'aire de celle­ci quasi virtuelle; aire apicale octoloculée, les nervules subapicales très obliques et presque parallèles. Ailes postérieures moins longues que la moitié des antérieures et relativement larges, noires mêlé de violet plus prononcé sur les nervures; limbus translucide; six cellules terminales.

Abdomen subcylindrique, plus court que l'avant­corps, à dominante grenat, excepté sur le triangle inter­homélytral éclairci par un tapis de poils très courts ( fig. 1 View Fig ) dorsalement coloré d'ocre­vert (sur les tergites II et III), puis noir et décoré de plages de velours argenté ( fig. 1 View Fig ). Cymbacalyptes complets, en plaques juste bombées, leur côté externe ne touchant pas les opercules; les deux derniers tergites tapissés de cire blanche. Cône pygophorien légèrement plus clair et dorsalement prolongé d'une sorte d'éperon surplombant les genitalia; ceux­ci ( fig. 2 View Fig ), montrent des lobes accrocheurs typiques du genre Ugada , mais spécifiquement conformés à leur apex.

Remarques. – Proche des grandes U. cameroni (Butler, 1876) et U. nutti Distant, 1904 , respectivement originaires de l'Angola et du Malawi (ex­Nyassaland), Ugada dargei n. sp. possède des mensurations supérieures. En réalité il s'agit de la plus grande Cigale africaine aujourd'hui décrite: 123 mm d'envergure pour une longueur totale de 70 mm du sommet de la tête à l'apex des tegmina pour les mâles (les femelles, certainement plus grandes, sont absentes des récoltes).

MNHN

France, Paris, Museum National d'Histoire Naturelle

MNHN

Museum National d'Histoire Naturelle

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Hemiptera

Family

Cicadidae

Genus

Ugada

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