Paulianidia Jarrige, 1978

Lecoq, Jean-Claude, 2008, Révision du genre Paulianidia Jarrige, 1978 de Madagascar (Insecta, Coleoptera, Staphylinidae, Paederinae), Zoosystema 30 (3), pp. 579-603 : 580-581

Genre Paulianidia Jarrige, 1978

Paulianidia Jarrige, 1978: 267 .

ESPÈCE TYPE. — Paulianidia brunnea Jarrige, 1978 par désignation originale).

DESCRIPTION

Insectes ailés pour la plupart (quelques-uns sont aptères ou brachyptères: P.reticulata n. sp., P. microptera n. sp., P. parvalata n. sp.), de stature rappelant celle des Domene Fauvel, 1872 . Avant-corps et élytres plus ou moins profondément et densément ponctués.

Tête suborbiculaire, yeux petits toujours plus courts que les tempes. Labre transverse, largement mais peu profondément échancré.Mandibules robustes et acérées, la droite quadridentée, la gauche tridentée. Palpes maxillaires de quatre articles: le premier très court, le deuxième légèrement courbe, s’élargissant jusqu’à l’apex, près de quatre fois plus long que le premier; le troisième fortement claviforme un peu plus long que le précédent et presque deux fois plus épais; le quatrième très petit, très court, subcylindrique. Galea et lacinia longuement et densément ciliées. Languette bilobée, labium prolongé entre les deux lobes. Premier article des palpes labiaux deux fois plus long que large, le deuxième un peu incurvé, deux fois plus long et de peu plus large que le précédent; le troisième très étroit, cylindrique, un peu plus court que le deuxième.Menton trapézoïdal, sutures gulaires espacées, subparallèles. Antennes assez robustes, les articles intermédiaires un peu plus longs que larges, les suivants progressivement plus courts, presque subcarrés ou transverses.

Pronotum ovale, prosternum convexe. Cavités coxales antérieures séparées par une mince paroi atteignant le niveau des proépimères qui sont entiers. Rebord pronotal visible seulement de dessus dans le tiers basal.

Élytres sans rebord épipleural.

Premiers tergites faiblement impressionnés transversalement à la base. Premier sternite avec une carène médiane intercoxale. Cavités coxales du mésosternum à fond sillonné en travers; mesocoxae contiguës.

Quatre premiers articles des métatarses un peu plus longs que larges, décroissant en longueur, le cinquième aussi long que les trois précédents ensemble. Les quatre premiers tarsomères antérieurs courts et larges, subcordiformes, non élargis chez les mâles, le cinquième presque aussi long que les précédents ensemble.

Pubescence céphalique orientée vers l’avant, celle du pronotum transversalement vers l’intérieur, celle des élytres vers l’arrière.

Genitalia

Mâle:bord libre du sternite du pygidium et parfois du propygidium avec une échancrure généralement large et plus ou moins profonde. Édéage à lobe médian en forme d’urne ou de fleur de gentiane. Orifice apical perpendiculaire à l’axe et évasé à l’apex. Face dorsale en général non sclérifiée.Paramères bien développés, individualisés, seulement fixés à la base.

Femelle: très semblables aux mâles, sans échancrure au bord libre du sternite du pygidium.

REMARQUES

Le genre est à classer dans les Paederini Erichson, 1839 et selon son descripteur ( Jarrige 1978) doit être placé auprès du genre Domene Fauvel, 1872 . Le genre est très homogène et ne me semble pas nécessiter de coupe infragénérique. Les édéages présentent un schéma constant avec un orifice apical large, évasé et des paramères bien individualisés, libres jusqu’à la base. Chez les mâles le bord libre du sternite du pygidium présente une échancrure large et profonde en forme de U ou de V. Les femelles sont extérieurement très semblables aux mâles, sans caractère distinctif et sans échancrure au sternite du pygidium, si bien qu’il n’est pas toujours possible d’identifier une femelle isolée.