Atriolum quadratum Monniot F. & Monniot C., 1996

Monniot, Françoise & Monniot, Claude, 2008, Compléments sur la diversité des ascidies (Ascidiacea, Tunicata) de l’ouest Pacifique tropical, Zoosystema 30 (4), pp. 799-872 : 802-803

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4690007

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.4893649

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/CF5AF001-3B19-5C0A-EA5B-FA85FD90C2BE

treatment provided by

Felipe

scientific name

Atriolum quadratum Monniot F. & Monniot C., 1996
status

 

Atriolum quadratum Monniot F. & Monniot C., 1996

( Figs 3 View FIG ; 73B View FIG )

Atriolum quadratum Monniot F. & Monniot C., 1996: 183 , figs 20D, 26, pl. 4E ( Micronésie).

Leptoclinides brandi Kott, 2001: 40 , figs 13, 159E, pl. 1G (Queensland).

MATÉRIEL EXAMINÉ. — Papouasie-Nouvelle-Guinée. Julian Reefs, west side of Normanby Island, 10°00.21’S,

150°50.04’E, 22 m, 18.I.2002, coll. P. L. Colin, 0CDN8467-N (MNHN A2 ATR 17).

DESCRIPTION

La colonie de Papouasie-Nouvelle-Guinée ( Fig. 73B View FIG ) est semblable à celle de l’holotype, blanchâtre, encroûtante, gonflée sous l’eau, de 4 mm d’épaisseur avec un peu de vert en surface (Prochloron?). La surface est rugueuse, résistante, mais la partie interne est molle.La face inférieure est très difficile à détacher du substrat sans dommage.

La colonie fixée a une surface contournée, d’aspect fripé, ce qui est dû à la contraction car les cavités cloacales sont très vastes et s’étendent sous la couche des zoïdes. Les ouvertures cloacales communes sont de simples trous. La tunique est résistante, sans couche vacuolaire en surface. Elle contient de très gros spicules étoilés de 100 µm ( Fig. 3 View FIG ), denses en surface, mais moins abondants au niveau des zoïdes et de la couche basale de la colonie.

Le siphon buccal est cylindrique, court, sans lobes. La branchie contient 2 fois 2 rangs de stigmates, divergents au niveau de l’endostyle. Le premier rang contient 14 stigmates de chaque côté. Les organes thoraciques latéraux circulaires, discrets, sont situés au-dessus du quatrième rang de stigmates au-dessus de l’insertion de la taille.

Le siphon cloacal a toujours un diamètre assez large, une longueur variable, son bord est soit circulaire, soit avec 4 ondulations ou encore marqué de 2 lèvres, la lèvre postérieure un peu plus longue.

L’abdomen est soit en angle droit sous le thorax, soit dans son prolongement, selon la place du zoïde par rapport à la cavité cloacale commune. Le tube digestif forme une boucle simple, ouverte et plane avec des compartiments nets. Le testicule est composé d’une rosette de 5 à 7 lobes placés sur l’intestin ou postérieurement à celui-ci. Le spermiducte est enroulé en 4 tours dans le sens des aiguilles d’une montre ou en sens inverse, il ne couvre que la partie centrale de la rosette testiculaire. Il se dirige vers le thorax et pénètre dans le siphon cloacal et s’ouvre un peu en arrière de l’anus.

L’ovaire se situe contre l’intestin postérieur. L’oviducte se termine à la base du siphon cloacal dans une poche incubatrice peu développée dans la colonie étudiée. Cette poche en forme de sac n’a pas de pédoncule et ne contient pas d’embryon. Les larves arrondies mesurent 700 µm pour le tronc, elles sont isolées dans la couche de tunique qui contient les zoïdes. Elles ont un ocelle et un otolithe, 4 rangs de stigmates. Les 3 papilles adhésives sont cylindriques. Les vésicules épidermiques sont arrondies, on en compte 4 de chaque côté, mais très souvent la vésicule médiane de chaque côté est divisée en 2 lobes rapprochés l’un de l’autre, de même taille, mais qui semblent résulter de la division d’une papille unique. On observe parfois une division des vésicules épidermiques chez quelques larves âgées. Une papille impaire émerge de la masse vitelline de la larve à gauche. L’ébauche du tube digestif est bien visible. La queue décrit ¾ de tour autour du tronc. La larve n’est pas gemmipare.

Il n’y a aucune cellule pigmentaire dans cette espèce, ni dans la tunique, ni dans les zoïdes.

REMARQUES

Cette espèce est placée dans le genre Atriolum caractérisé par la présence d’une poche incubatrice à la base du thorax. Kott (2001) place dans le genre Leptoclinides deux espèces ayant une poche incubatrice que nous estimons devoir être placées dans le genre Atriolum : L. brandi Kott, 2001 et L. variegatus Kott, 2001 . Leptoclinides brandi a la même forme de la colonie et des zoïdes qu’ A. quadratum , la même larve et les mêmes spicules, nous le considérons donc comme synonyme d’ A. quadratum .

Kingdom

Animalia

Phylum

Chordata

Class

Ascidiacea

Order

Enterogona

Family

Didemnidae

Genus

Atriolum

Loc

Atriolum quadratum Monniot F. & Monniot C., 1996

Monniot, Françoise & Monniot, Claude 2008
2008
Loc

Leptoclinides brandi

KOTT P. 2001: 40
2001
GBIF Dataset (for parent article) Darwin Core Archive (for parent article) View in SIBiLS Plain XML RDF