Simopone, Forel, 1891
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.9896 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5640549 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/9A092ED2-504C-58A1-CB54-B61AA4CA6544 |
treatment provided by |
Donat |
scientific name |
Simopone |
status |
nov. gen. |
Genre SIMOPONE View in CoL HNS , nov. gen.
[[worker]]. Aspect général rappelant le genre Sima. Antennes de onze articles à scape très court et épais. Le funicule va en s'épaississant graduellement vers l'extrémité. Mandibules triangulaires, courtes, à bord terminal tranchant ou presque tranchant. Epistome court, s'élevant presque verticalement à partir de la base des mandibules. Sa portion médiane est fortement et assez largement prolongée en arrière, entre les arêtes frontales jusqu'à l'aire frontale qui est distincte, profonde et située fort en arrière de l'articulation des antennes. La suture entre la portion posté- rieure médiane de l'épistome et les arêtes frontales est très peu distincte, mais reconnaissable. La partie médiane postérieure de l'épistome passe par une courbe très forte et assez brusque à la partie antérieure verticale, ce qui donne au devant de la tête de l'analogie avec les Sima. Tête allongée, cylindrique, comme chez les Sima et les Cylindromyrmex HNS . Arêtes frontales distantes, longues. Sillon frontal distinct. Fossettes antennaires profondes, limitées extérieurement par un bord distinct. Yeux fort gros, situés au milieu des côtés de la tête. Trois ocelles très petits et très plats, mais distincts, comme chez les Sima et les Cylindromyrmex HNS .
Thorax presque cylindrique, à dos légèrement voûté, sans trace d'interruption, aussi large derrière que devant, sans bord marqué. La face basale du métanotum forme un peu moins de la moitié de la longueur du dos du thorax. Suture pro-mésonotale presque entièrement oblitérée; suture méso-métanotale un peu plus distincte. Face déclive du métano- tum courte, presque circulaire, plane, bordée.
Pédicule très large, aplati, beaucoup plus large que haut, plus long que large. Vu de dessus, il forme un trapèze à côtés peu divergents et dont la grande base est derrière. Sa face supérieure, qui a quatre bords distincts, forme une voûte égale et plate ( à convexité relativement forte d'avant en arrière, à peine sensible de droite à gauche). Le pédicule n'a pas de faces latérales; sa face inférieure convexe part directement des bords latéraux presque tranchants de la face dorsale. Une dent à l'extré- mité antérieure du milieu de la face inférieure. Le bord postérieur rectiligne du pédicule ne s'articule qu'à son milieu et assez étroitement avec le premier segment de l'abdomen.
Premier segment de l'abdomen de la même longueur et de la même largeur que le pédicule, mais beaucoup plus haut, cylindrique, aussi large devant que derrière.
Le second segment de l'abdomen est si fortement rétréci devant qu'il y forme une grosse tête articulaire s'articulant à la face postérieure ré- trécie du premier segment, rappelant ainsi la structure des Myrmicides; mais il n'est du reste pas plus large que le premier segment.
Pygidium un peu aplati en dessus avec des bords latéraux finement denticulés et l'extrémité un peu recourbée en haut. Aiguillon fort.
Pattes courtes. Crochets des tarses pectines.
Ce curieux genre est distinct de tous les autres par le fort étranglement de l'abdomen et par son pédicule qui, si son contour était rond au lieu d'être en trapèze, formerait une lentille biconvexe. II est du reste très rapproché du genre Cylindromyrmex HNS , Mayr, d'Amérique, dont il se distingue encore par son epistome et ses antennes de onze articles. Les trois ocelles des Cylindromyrmex HNS [[worker]] n'ont pas été signalés par Mayr et sont un fait très exceptionnel pour la sous-famille des Ponérides. La ressemblance des genres Cylindromyrmex HNS et Simopone HNS avec le genre Sima, Roger, qui appartient aux Myrmicides, n'est pas un simple fait de convergence ou de mimétisme, mais me paraît tenir à des affinités réelles, malgré la différence de forme du pédicule. Le genre Simopone HNS surtout, avec son énorme étranglement abdominal, semble presque former un passage aux Myrmicides, malgré son aiguillon et son pygidium de Ponéride.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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