Bisetaria, Van Tieghem, 1902

Tieghem, Phillippe Edouard Leon van, 1902, Bisetaria Tiegh., Journal de Botanique 16 (2), pp. 35-35 : 35

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.15105

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.6291812

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/27F48501-6B8F-4261-FC26-2B3CB5E5EBE7

treatment provided by

Donat

scientific name

Bisetaria
status

 

Bisetaria

La très grande majorité des Curvovulées ou Campylospermées ont les feuilles munies de stipules intra-axillaires, comme on dit, concrescentes par leur bord interne, sur une plus ou moins grande longueur, en une lame bidentée ou bifide; plus éxactement, les feuilles y sont, non pas stipulées, mais ligulées. Une seule espèce, jusqu'à présent, fait exception à la règle; les feuilles y sont pourvues de deux stipules latérales et libres, et ces stipules sont étirées en longues soies roides, comme dans les Sétouratées. Chez les premières, l’inflorescence est une grappe composée à divers degrés et, suivant les espèces, diversement modifiée; chez la seconde, c'est une grappe simple. Chez les premières, le périderme est d’origine sous-épidermique, c’est-àdire exodermique; chez la seconde, il est d’origine épidermique. Et il y a d’autres différences. Celles-ci suffisent à montrer qu'il y a, ici aussi, deux genres à distinguer.

Au premier, comprenant la prèsque totalité des espèces de l’Ancien Monde, je donnerai le nom de Campylosperme ( Campylospermum ), pour rappeler la courbure de l'ovule, de la graine et de l’embryon, qui en est le caractère différentiel le plus frappant par rapport au genre Ouratée, tel qu’on vient de le restreindre. Au second, réduit pour le moment à une seule espèce, originaire de l’Afrique occidentale, je donnerai le nom de Bisétaire ( Bisetaria ), pour rappeler l’indépendance et la forme des stipules, par où cette plante diffère aussitôt de toutes les autres espèces de l’Ancien Monde.

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