Prenolepis, Mayr, 1861

Forel, A., 1891, Histoire naturelle des Hymenopteres. Deuxieme partie: Les Formicides., Histoire Physique, Naturelle et Politique de Madagascar., Paris: L'Imprimerie Nationale, pp. 1-231 : 80

Genre PRENOLEPIS .

Prenolepis , Mayr, Europäische Formiciden (1861).

[[worker]], [[queen]] et [[male]]. Nymphes nues. Les [[worker]] ne varient pas. [[worker]] et [[male]] petits, [[queen]] beaucoup plus grandes. Palpes maxillaires de six, labiaux de quatre articles. Arêtes frontales droites. Fossette clypéale séparée de la fossette antennaire. Antennes et pattes grêles. Calice du gésier évasé, à sépales recourbees à l'extrémité, mais non réfléchi.

[[worker]]. Pas d'ocelles. Dos de l'abdomen fortement voûté, un peu prolongé en avant, de façon à recouvrir une partie du pédicule; son extrémité assez pointue, dirigée plus ou moins en bas. Mandibules étroites, dentées.

[[queen]]. Semblables aux [[queen]] du genre Lasius , grandes, larges. L'abdomen surtout est large.

[[male]]. Ecaille épaisse. Mandibules sans dents. Valvules génitales très va riables.

Les [[worker]] des espèces du genre Prenolepis sont en partie très difficiles à distinguer et, dans un travail précédent (Etudes myrmécologiques en 1886, Ann. de la Soc. entomol. de Belgique), j'ai montré le peu de constance des caractères du mésonotum et du métanotum sur lesquels se base Mayr. L'examen des valvules génitales [[male]] de sept formes de Prenolepis vient de me montrer que ces organes présentent ici une diversité de structure inconnue chez les autres Formicides et précieuse pour la classification. Cet examen m'amène avant tout à séparer nettement la P. vividula, Nylander , de diverses formes très voisines ou confondues jusqu'ici avec elle, puis à élever ma P. bourbonica au rang d'espèce bien distincte. Malheureusement le [[male]] de diverses formes: P. clandestina , P. nodifera , P. parvula , P. sumatrensis , P. Adlerzi , etc., est encore inconnu. Il faudrait aussi connaitre le [[male]] de diverses formes de l'Océanie, de l'Amérique, etc., rapportees jusqu'ici à la P. vividula , afin de se fixer sur leur compte. Cependant les figures des planches serviront à débrouiller une bonne partie des formes. La lettre i désigne toujours le prolongement interne des valvules moyennes et la lettre e leur prolongement externe (celui qui est contigu aux valvules extérieures).