Rapanea novocaledonica Mez, 1902

Schmid, Maurice, 2009, Contribution à la connaissance des Primulaceae (ex Myrsinaceae) de Nouvelle-Calédonie. II. Le genre Rapanea Aubl., Adansonia (3) 31 (2), pp. 341-395 : 353-354

publication ID	https://doi.org/ 10.5252/a2009n2a8
persistent identifier	https://treatment.plazi.org/id/03EA645A-8D79-9C08-67D9-FBD3FDC0FD1E
treatment provided by	Carolina
scientific name	Rapanea novocaledonica Mez
status

Treatment

Rapanea novocaledonica Mez View in CoL

( Figs 1B View FIG ; 3A, B View FIG )

In Engler, Pflanzenreich 9 ( IV.236): 368 (1902). — R. vieillardii Mez p.p., in Engler, Pflanzenreich 9 ( IV.236): 369. — Type: Vieillard 2843 ( P!) . — R. pininsularis Guillaumin, Mémoires du Muséum d’Histoire naturelle, Botanique XV: 80 (1964). — Type: Baumann-Bodenheim 13485 ( P!) .

TYPUS. — Nouvelle-Calédonie. Env. de Nouméa , arbrisseau de 2-3 m, fr., II.1871, Balansa 3362 (lecto-P!, désigné ici) .

REMARQUES

Cette espèce, largement répandue dans tout le domaine néo-calédonien, est très polymorphe. Nous y avons distingué plusieurs variétés qui s’éloignent plus ou moins nettement de la forme décrite par Mez, tout en ayant une distribution géographique beaucoup plus limitée. Parmi les espèces antérieurement décrites, nous avons cru devoir ramener R. pininsularis au rang de variété de R. novocaledonica , mais R. lecardii Mez et nos deux espèces nouvelles, R. dumbeaensis et R. belepensis , sont également très proches de R. novocaledonica .

Les échantillons – une quarantaine – conservés à P, et répondant le mieux au type retenu par Mez, proviennent de la partie occidentale de la Grande Terre, où ils ont été récoltés sur terrains schistogréseux ou ultramafiques, entre 20 et 500 m d’altitude, de la région de Nouméa jusqu’à la Tiébaghi. Il s’agit d’arbrisseaux plus ou moins buissonnants, parfois de petits arbres (jusqu’à 6 m de haut), croissant en fourré, maquis ou forêt basse. Leurs feuilles, relativement petites, sont à limbe ovale à courtement oblong, parcheminé à subcoriace (sur sols ultramafiques). L’échantillon MacKee 16610, provenant du bassin de la Néhoué (mine Fantoche), se distingue cependant par ses limbes étroitement elliptiques (env. 2,5 × 0,5 cm) .

Les spécimens des Îles Loyauté – une vingtaine à P –, y compris Beau Temps-Beau Pré et Tiga, présentent des limbes de forme typique en fourré sur les falaises coralliennes, mais plus grands et minces en stations plus ou moins ombragées.

À l’Île des Pins , sur les versants ultramafiques du pic Nga, on trouve deux formes assez distinctes, l’une à limbe subelliptique parcheminé, de 2-4,5 × 0,7-2 cm, à marge un peu ondulée (MacKee 14043), l’autre à limbe assez étroitement obovale,subcoriace,de mêmes dimensions, mais sans ondulations marginales. Ces deux formes présentent un fruit globuleux d’env. 4 mm de diamètre. La seconde est représentée à P par une douzaine d’échantillons de la Mission francosuisse et de MacKee, le tout constituant un matériel très homogène. Le spécimen Baumann-Bodenheim 13485, désigné par Guillaumin comme type de son R. pininsularis , que nous avons cru devoir ramener au rang de variété, se rattache à la seconde forme .