Rapanea grandifolia S.Moore
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/a2009n2a8 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03EA645A-8D6F-9C1E-67DE-FAAFFC37FE20 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Rapanea grandifolia S.Moore |
status |
|
Rapanea grandifolia S.Moore View in CoL
Journal of the Linnean Society, Botany, 45 (303): 350
(publié le 6.IX.1921).
Rapanea rouxii Guillaumin in F. Sarasin & J. Roux , Nova Caledonia. Recherches scientifiques en Nouvelle-Calédonie et aux Îles Loyauté B Botanique I (3): 203 (1922). — Typus: Nouvelle-Calédonie, bassin inférieur de la Ngoye, vers 100 m d’altitude, petit arbre en forêt, fl. rougeâtres, 20.IX.1911, Sarasin et Roux 174 (P, échantillon non retrouvé).
TYPUS. — Nouvelle-Calédonie. Montagnes au nord de la Ngoye, sur serpentines, arbuscule (6 m) à tige simple, fl. ♀, 1914, Compton 2065 (K!).
AUTRE MATÉRIEL EXAMINÉ. — Nouvelle-Calédonie. Baie de Prony , fl., IX.1868, Balansa 89. — Haute Rivière des Pirogues, arbuste (2 m) multicaule, en forêt, fl., 12.X.1976, MacKee 32071. — Yaté, vers 300 m, fr., 4. VI.1977, MacKee 33245. — Rivière Bleue, vers 200 m, arbuste en forêt, fl., 15.X.1979, MacKee 37443. — Barrage de Yaté, vers 150 m, fl., 16.IX.1985, MacKee 42815. — Yaté, vers 100 m, en forêt sur pente rocheuse, fl., 11.X.1985, MacKee 42864. — Ouénarou, vers 150 m, forêt sur alluvions, fl., 24.IX.1987, MacKee 43714. — Haute rivière Ni, vers 700 m, en maquis, fl., 2.X.1990, MacKee 45118. — Haute rivière des Pirogues, vers 150 m, en forêt à Arillastrum , fr., 17. I.1993, MacKee 46101. — Rivière Bleue, petit arbre (8-10 m) en forêt, fl. ♂, 3.XI.1965, Veillon 451 .
REMARQUES
La description de cette espèce a été publiée à quelques mois d’intervalle sous deux noms différents, par S. Moore et par A. Guillaumin. La distinction maintenue plus tard entre les deux espèces par Guillaumin (1948) dans sa Flore de la Nouvelle-Calédonie, basée sur les dimensions des limbes, qui tout en restant grandes peuvent varier considérablement avec les conditions environnementales, ne me paraît pas valable et j’ai retenu l’appellation de S. Moore qui répond bien au fait que ces dimensions, quels que soient les échantillons, dépassent largement celles qu’on peut relever sur tous les autres Rapaena de Nouvelle-Calédonie. Il semble bien d’ailleurs que la diffusion de la publication de la Linnean Society de Londres ait précédé celle de la publication allemande (cf. note inédite de H. Heine conservée à la bibliothèque de botanique du MNHN: la revue allemande ne serait sortie des presses qu’au début de 1922), la priorité de la diagnose revenant donc à Moore.
Outre la grandeur de ses feuilles, Rapanea grandifolia se distingue des autres espèces néo-calédoniennes du genre par son port monocaule avec parfois quelques réitérations (ramifications épaisses et orientées verticalement). Les limbes coriaces, assez étroitement elliptiques, sont longs en moyenne de 25-30 cm. Les pétioles relativement épais, souvent rouges sur le frais, atteignent 2-5 cm. La nervation, un peu saillante à la face supérieure, est parfois peu visible à la face inférieure. Les fleurs à pédicelle épais, long de 2-3 mm, sont de teinte blanc jaunâtre à rosée. Les sépales longs de 1,5 mm environ, arrondis, et les pétales étroitement elliptiques, de 3-4 mm (parties libres), sont plus ou moins nettement glanduleux. Le stigmate est court (1 mm), en ombelle à bords plus ou moins dentelés. Les fruits, courtement pédicellés, sont globuleux (un peu déprimés au sommet), de teinte gris-beige sur le sec, avec quelques points ou tiretés glanduleux; leur diamètre est de 6-8 mm à maturité.
L’espèce paraît assez commune dans la partie méridionale de la Grande Terre, en maquis arbustif ou en forêt, sur terrain ultramafique, rare cependant au dessus de 500 m d’altitude. Elle est généralement arbustive, parfois multicaule, mais certains sujets atteindraient 8 à 10 m. Les échantillons types de R. grandifolia et R. rouxii proviennent de la partie septentrionale de son aire; mais la vingtaine d’échantillons conservés à P ont été récoltés plus au sud.
Croissant dans des secteurs pouvant être concédés à l’exploitation minière, cette espèce apparaît vulnérable (V), mais non menacée dans l’immédiat.
L’échantillon de Sarasin et Roux sur lequel est basée la description de R. rouxii n’est représenté à Paris que par un dessin.
VI |
Mykotektet, National Veterinary Institute |
I |
"Alexandru Ioan Cuza" University |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.