Rapanea parvicarpa M.Schmid, 2009

Schmid, Maurice, 2009, Contribution à la connaissance des Primulaceae (ex Myrsinaceae) de Nouvelle-Calédonie. II. Le genre Rapanea Aubl., Adansonia (3) 31 (2), pp. 341-395 : 378-382

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/a2009n2a8

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03EA645A-8D50-9C2C-6401-FCB2FDECFB19

treatment provided by

Carolina

scientific name

Rapanea parvicarpa M.Schmid
status

var. nov.

Rapanea parvicarpa M.Schmid View in CoL

var. pachyphylla M.Schmid , var. nov. ( Fig. 11 View FIG A-D)

A var. parvicarpa , laminis valde coriaceis, floribus et fructibus valde glandulosis, praecipue differt. Laminae aliquando pro ratione anguste oblanceolatae vel oblongae. Sepala triangularia, generaliter acuta.

TYPUS. — Nouvelle-Calédonie. Kouakoué, vers 1100 m, arbuste (2 m), en forêt à Nothofagus et Araucaria , fr., 6.XI.2004, Labat 3466 (holo-, P!; iso-, NOU).

AUTRE MATÉRIEL ÉTUDIÉ. — Nouvelle-Calédonie. Koua (Dahi), vers 500 m, arbuste (4 m), en lisière de forêt, [limbe de 5-7 × 1,2-1,7 cm, stigmates filiformes longs de 2-2,5 mm], j.fr., 2.VIII.1978 , fr., MacKee 35518. — Haute Ni, vers 950 m, arbuste (2 m) en forêt [stigmates en lame assez large et courte], fl. ♀, 9. VI.1993, MacKee 46245. — Mont Do, vers 850 m, fl., 9. V.1972, Veillon 2564. — Mont Ninga, vers 1000 m, fl., 8. VI.1972, Veillon 2652. — Nekando, vers 1100 m [limbe à nervation très effacée à la face inférieure, assez lâchement réticulée à la face supérieure qui, sur le sec apparaît brillante, comme vernissée], fr., 28.XI.1983 , Veillon 5661.

REMARQUES

La var. pachyphylla se trouve dans la moitié méridionale de la Grande Terre, en forêt d’altitude, sur terrains ultramafiques. D’une station à l’autre, la forme des limbes varie assez sensiblement, ainsi, semble-t-il, que celle des stigmates. Plusieurs des échantillons que nous lui avons rattachés ont des limbes relativement allongés et étroits, à sommet plus ou moins largement obtus, ce qui conduit à un rapprochement avec R. taomensis .

L’herbier de Paris comprend une dizaine d’échantillons.

Rapanea parvicarpa se reconnaît à ses limbes lancéolés, atténués vers le sommet et étroitement obtus, longuement atténués et décurrents sur le pétiole vers la base, de dimensions moyennes (5-10 × 1,5-3 cm), parcheminés ou coriaces (suivant les variétés), à nervation un peu saillante à la face inférieure, avec des nervures secondaires se rejoignant en une nervure inframarginale bien différenciée et continue. Les fleurs 5-mères sont brièvement (1-2 mm) mais nettement pédicellées, à ornementation glanduleuse effacée ou bien marquée (suivant les variétés). Les stigmates, dressés, sont colonnaires ou filiformes, et longs de 2 mm environ. Les fruits sont subsphériques, avec des macules glanduleuses ponctiformes, de 3-4 mm de diamètre, sauf dans la variété amossensis, où ils sont dépourvus de ponctuations, avec un diamètre de 5 mm environ.

Les variétés parvicarpa et pachyphylla, très largement réparties, la première sur terrains siliceux, la seconde sur substrats ultramafiques, à altitudes moyenne à élevée, ne paraissent pas menacées. En revanche, la variété amossensis, récoltée une seule fois, peut être considérée comme vulnérable (V).

Kingdom

Plantae

Phylum

Tracheophyta

Class

Magnoliopsida

Order

Ericales

Family

Primulaceae

Genus

Rapanea

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