Rapanea citrifolia Mez, 1902

Schmid, Maurice, 2009, Contribution à la connaissance des Primulaceae (ex Myrsinaceae) de Nouvelle-Calédonie. II. Le genre Rapanea Aubl., Adansonia (3) 31 (2), pp. 341-395 : 391

publication ID	https://doi.org/ 10.5252/a2009n2a8
persistent identifier	https://treatment.plazi.org/id/03EA645A-8D47-9C37-67FA-FCF1FC39FBFB
treatment provided by	Carolina
scientific name	Rapanea citrifolia Mez
status

Treatment

Rapanea citrifolia Mez View in CoL

( Fig. 1J View FIG )

In Engler, Pflanzenreich IV.236 (Heft 9): 368 (1902). TYPUS. — Nouvelle-Calédonie. À la base des Koghis , arbre (8 m) en forêt, fr. [«de la forme d’une petite poire »], 1870, Pancher, Mus. néo. cal. 302 bis (holo-, P!) .

AUTRE MATÉRIEL SÉLECTIONNÉ. — Nouvelle-Calédonie. Au-dessus de la Ferme modèle, arbre (8 m), fl., X.1868, Balansa 400. — Au sud de la Conception, vers 700 m, arbuste, fr ., VI.1869, Balansa 2231. — Col d’Amieu, vers 350 m, arbre (10 m), fl., 19.IX.1965, MacKee 13389. — Haute Tchamba, vers 450 m, arbre (15 m), j.fr., 27.X.1965, MacKee 13718. — Haut Diahot (Tendé), vers 600 m, arbre (10 m), fl., 11.IX.1969, MacKee 20791. — Aoupinié, vers 900 m, arbre (8 m) en forêt, fr., 26.IV.1972, MacKee 25336. — Mandjélia vers 650 m, arbre (7 m), fr., 17.II.1977, MacKee 32840. — Haute Pouembout (Forêt Plate), vers 500 m, arbre (15 m), fr., 11.X.1993, MacKee 46266. — Aoupinié, vers 900 m, arbuste (4 m), fr., 10.XII.1980, McPherson 3417. — Mont Panié, vers 1250 m, arbuste (4 m), j.fr., 30.X.1999, McPherson et van derWerff 17817. — Nakada, vers 900 m, arbre (10 m), fr., 23.IV.1980, Veillon 4358. — Rivière Bleue, vers 250 m, arbre (25 m), fr., 15. V.1986, Veillon 5995.

REMARQUES

Rapanea citrifolia est un grand arbuste ou un arbre (jusqu’à 25 m), à feuilles assez lâchement distribuées. Les limbes parcheminés, de 5-20 × 2-8 cm, sont elliptiques-lancéolés, plus ou moins largement obtus à subaigus au sommet, longuement atténués en coin vers la base. Ils prennent sur le sec une teinte brun-rouge à brun-chocolat. Leur nervation secondaire, souvent peu apparente, est très fine, assez régulière et resserrée.Les inflorescences, sur les brachyblastes très courts (au plus 3 mm), s’étagent principalement au dessous des feuilles, sur la partie basse des ramules. Les fleurs, jaunâtres sur le frais, longues de 2 mm environ, ont une ornementation glanduleuse très effacée (quelques traînées pâles, sans relief, sur les sépales et les pétales). Les fruits, plus ou moins ovoïdes à légèrement piriformes, de teinte brun-beige sur le sec, avec quelques points glanduleux, ont un diamètre de 6-8(-10) mm. Leur surface apparaît très souvent bosselée. Cependant, ce dernier caractère, qui paraît propre à l’espèce, est peu marqué dans certains échantillons.

L’espèce est commune en forêt humide sur terrains siliceux, plutôt rare sur terrains ultramafiques. On la trouve principalement dans le centre et dans le nord-est de la Grande Terre, où elle est connue des exploitants forestiers sous le nom de «hêtre rouge ». Elle croît à altitude moyenne ou relativement élevée. On peut la considérer comme non menacée.

Outre le type, l’herbier de Paris comprend une trentaine d’échantillons.