Pauropygus caussaneli ( Thibaud, 1996 )

Thibaud, Jean-Marc, 2015, Étude des collemboles des sables littoraux de la côte est de Madagascar (interstitiels terrestres), Zoosystema 37 (2), pp. 351-362 : 357

Pauropygus caussaneli ( Thibaud, 1996)

Cryptopygus caussaneli Thibaud, 1996: 476 .

MATÉRIEL ÉTUDIÉ. — Vohémar: 1 ex. 5.XI.2011. Sambava : 1 ex. 2.X.2011. Antalaha: 18 ex. 21. VI.2007 ; 10 ex. 15.IX.2008; 6 ex. 6.X.2010; 8 ex. 6.X.2011; de 2 à 7 ex. 6-9.II.2012; de 2 à 10 ex. 10-13.VI.2012; de 2 à 4 ex. 8-11.II.2012; de 1 à 7 ex. 6-11.II.2013; de 1 à 9 ex. 14-17.V.2013; de 2 à 8 ex. 16-19.IX.2013. Île Sainte- Marie: 1 ex. 23.III.2006 ; Mahavelona (au sud de Foulpointe): 8 ex. 1.X.2007. Fort Dauphin : 13 ex. 15.III.2006 ( MNHN) .

DISTRIBUTION. — Espèce décrite de Mauritanie, retrouvée au Sénégal et au Maroc, au Natal en Afrique du Sud ( Barra 1997), à Madagascar ( Thibaud 2008a), à Maurice ( Thibaud 2008b), à Mayotte ( Thibaud 2010b) et à la Grande Comore ( Thibaud 2012).

ÉCOLOGIE. — Cette espèce n’est connue que de l’interstitiel terrestre des sables littoraux, c’est une psammobionte. Espèce commune sur la côte est de Madagascar, où elle est présente dans 6 localités sur 12, et, à Antalaha, elle fut trouvée dans 32 prélèvements sur 48, et ce en nombre moyen d’individus (10).

REMARQUE TAXONOMIQUE

Cette espèce, décrite dans le genre Cryptopygus Willem, 1901 , a été incluse dans le nouveau genre Pauropygus, Potapov, Gao & Deharveng, 2013 , genre créé pour trois espèces, petites, aveugles, dépigmentées, avec des pièces buccales particulières et une chétotaxie sensillaire réduite. Ces espèces vivent dans les sables littoraux des régions tropicales et subtropicales. Les auteurs ont aussi mis en synonymie avec cette espèce, Cryptopygus riebi Barra, 1997 , du littoral sableux de l’Afrique du Sud. Les deux autres espèces de ce nouveau genre sont de Nouvelle-Calédonie ( P. projectus Potapov, Gao & Deharveng, 2013 ) et de Chine ( P. pacificus Potapov, Gao & Deharveng, 2013 ).