CARDIOPHORINI Candèze,1860

Girard, Claude, 2003, Étude des peuplements d’Elateridae (Coleoptera) de la région du mont Nimba et descriptions de taxons nouveaux, Mémoires du Muséum national d'Histoire naturelle 190, pp. 393-550 : 536

publication ID

2-85653-554-2

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/01609816-ACC3-3BA4-FF20-DB145D06F9B3

treatment provided by

Felipe

scientific name

CARDIOPHORINI Candèze,1860
status

 

Tribu CARDIOPHORINI Candèze,1860

Cette tribu compte en Afrique noire environ deux cent cinquante espèces déjà décrites. Les espèces appartenant notamment au genre Cardiophorus Eschscholtz, 1829 , sont de loin les plus nombreuses, puisqu’elles représentent environ les trois quarts des Cardiophorinae afrotropicaux qui nous sont connus, mais on doit reconnaître qu’il n’est pas possible aujourd’hui de les identifier sérieusement, ainsi que les nombreux taxons qui sont régulièrement découverts, sans effectuer au préalable la révision du matériel typique de toutes les espèces anciennes. Dans ce vaste ensemble, on doit souligner que ce sont surtout les espèces décrites par Candèze et par Schwarz qui sont de loin les plus difficiles à nommer, car elles n’ont fait l’objet d’aucune étude sérieuse depuis leur création. La réalisation d’une révision aussi importante demande évidemment beaucoup de temps, et celui-ci a manifestement manqué à notre collègue von Hayek qui n’a pas pu achever, avant son départ à la retraite, l’oeuvre monumentale qu’elle espérait bien mener à son terme. C’est donc notre collègue Claus Wurst, du Museum de Karlsruhe en Allemagne, qui a décidé récemment de reprendre entièrement l’étude de ce magnifique et riche groupe d’Élatérides, en commençant d’abord par la révision de toutes les espèces afrotropicales, et c’est donc lui qui déterminera, dès qu’il le pourra, les espèces qui ont été récoltées au mont Nimba.

Si les Cardiophorus afrotropicaux sont très diversifiés, ils ne sont en revanche jamais très communs et ne se capturent pas souvent en grand nombre. Ces Élatérides se rencontrent dans tous les milieux, mais les peuplements des forêts sont incontestablement les plus riches. Les récoltes les plus intéressantes s’obtiennent en multipliant les techniques de chasse, mais c’est le piège lumineux qui semble le plus efficace pour obtenir le plus grand nombre d’espèces sylvicoles. Pour évaluer à peu près bien leur richesse de peuplement, il semble toutefois nécessaire de combiner cette méthode du piège lumineux avec la technique du battage du feuillage de la strate basse du sous-bois, qui permet souvent de capturer des espèces différentes.

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Coleoptera

Family

Elateridae

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Coleoptera

Family

Elateridae

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