Agrypnus silvicola, Girard, 2003

Girard, Claude, 2003, Étude des peuplements d’Elateridae (Coleoptera) de la région du mont Nimba et descriptions de taxons nouveaux, Mémoires du Muséum national d'Histoire naturelle 190, pp. 393-550 : 419-420

publication ID

2-85653-554-2

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.5489651

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/01609816-AC56-3B30-FF1D-DE6358ABF939

treatment provided by

Felipe

scientific name

Agrypnus silvicola
status

sp. nov.

Agrypnus silvicola , n. sp.

Fig. 22

9 individus: Girard, 1981; Lamotte, 1990; Perrin, 1993.

MATÉRIEL TYPE. — Holotype, 1 ♀, Nimba, plateau de Zouguépo, 735 mètres d’altitude, 25-26.III.1991, M. Lamotte; paratypes, 8 exemplaires ♀, dont: 1 ex., mêmes localité, date et récolteur que l’holotype; 3 ex., plateau de Zouguépo, lumière, vers 700 mètres d’altitude, 7-18.III.1981, C. Girard; 2 ex., Mifergui, plateau de Zouguépo, alt. 700 m, piège lumineux, H. Perrin, IV.1993; 2 ex., source, 1200 mètres d’altitude, 30.IV.1993, H. Perrin.

LOCALITÉ TYPE. — Plateau de Zouguépo , mont Nimba, Guinée .

L’espèce est remarquable par ses propleures qui présentent, chacun, un sillon profond, à bords nets, bien délimités, légèrement arqué, dont l’apex est situé au milieu; le métathorax présente lui aussi un sillon identique, profond, à bords bien nets, dont l’apex est situé presque à l’angle postérieur externe du métathorax, les articles deux et trois des antennes sont petits et subégaux. Les mésépimères ne font pas partie de la marge délimitant la cavité mésocoxale. Les tarses ne sont ni lamellés, ni dilatés. C’est donc un véritable Agrypnus au sens de C.M.F. von Hayek (1973).

ÉCOLOGIE. — Les exemplaires du Nimba ont tous été récoltés au piège lumineux ou au piège de Malaise et il n’est pas encore possible d’identifier son véritable milieu. Toutefois, je pense qu’il vit en forêt, car les nombreuses recherches et récoltes effectuées dans les savanes n’ont jamais permis de le trouver.

DESCRIPTION. — Longueur, 7,2 à 9,0 mm; holotype, 8,5 mm.

Brun de poix, parsemé de petites taches plus ou moins nettement rougeâtres, sans disposition particulière; les pattes et les antennes d’un brun rougeâtre. Pubescence constituée de poils semi-squamuleux bruns ou jaune très pâle sur les parties rougeâtres du corps.

Tête bien encastrée dans le pronotum, modérément déprimée sur le vertex. Très fortement et densément ponctuée, les points larges et profonds, les intervalles très étroits.- Antennes atteignant environ le milieu de la longueur du pronotum, serriformes à partir du quatrième article; le deuxième article petit et globuleux, le troisième moins robuste que le second, subglobuleux, les suivants tous transverses, le quatrième nettement plus robuste que les suivants; les articles cinq à dix égaux, le onzième ovalaire, environ deux fois plus long que le pénultième.

Pronotum transverse, fortement convexe, bien déclive en arrière, la plus grande largeur sensiblement au milieu; le bord antérieur subdroit au milieu, fortement relevé vers les angles antérieurs qui sont bien développés; côtés dentés, arqués en avant du milieu, droits ou subdroits en arrière, les angles postérieurs tronqués obliquement. Ponctuation très dense, à points gros et profonds et d’un diamètre assez régulier; les intervalles très étroits.

Élytres un peu plus de deux fois plus longs que le pronotum, fortement convexes; les côtés droits mais faiblement divergents dans le premier tiers de leur longueur, puis longuement arqués ensuite jusqu’au sommet. Les stries constituées de points aussi gros ou presque aussi larges que ceux visibles sur les interstries.

Cette description est uniquement basée sur l’étude d’individus femelles, car, malgré toutes les recherches qui ont été effectuées dans les forêts du Nimba et aux environs immédiats du massif montagneux, il n’a pas encore été capturé d’exemplaire mâle.

DISTRIBUTION. — Guinée, mont Nimba.

ÉTYMOLOGIE. — Par allusion au milieu qu’il fréquente habituellement.

REMARQUE. — Ce nouvel Agrypnus semble très proche de Agrypnus foedus (Candèze, 1857) , avec lequel je l’ai comparé et dont j’ai vu plusieurs échantillons dans la collection Fleutiaux qui sont identifiés par Candèze lui-même. Il s’en distingue dès l’abord par sa taille bien plus grande et la présence de petites taches rufescentes, çà et là, sur les élytres; la ponctuation du pronotum est un peu moins forte mais paraît plus dense; les points constituant les stries des élytres sont bien moins gros, et la ponctuation des interstries est moins large et moins confuse, notamment dans l’aire basale.

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Coleoptera

Family

Elateridae

Genus

Agrypnus

Darwin Core Archive (for parent article) View in SIBiLS Plain XML RDF