Rhinopsephus guineensis, Girard, 2003

Girard, Claude, 2003, Étude des peuplements d’Elateridae (Coleoptera) de la région du mont Nimba et descriptions de taxons nouveaux, Mémoires du Muséum national d'Histoire naturelle 190, pp. 393-550 : 464-466

publication ID

2-85653-554-2

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/01609816-AC0B-3B62-FF20-DE5E5EAFFA95

treatment provided by

Felipe

scientific name

Rhinopsephus guineensis
status

sp. nov.

Rhinopsephus guineensis , n. sp.

Fig. 43

3 individus: Lamotte, 1942; Lamotte, Amiet et Vanderplaetsen, 1956-1957.

MATÉRIEL TYPE. — Holotype, 1 ♁, et allotype, 1 ♀, Yalanzou, II-VI.1942, M. Lamotte, paratype, 1 ♁, Ziéla, piège lumineux, 30.III.1957, Lamotte, Amiet et Vanderplaetsen.

LOCALITÉ TYPE. — Yalanzou , mont Nimba, Guinée .

FIG. 43-44. 43. Habitus de Rhinopsephus guineensis , n. sp. 44. Habitus de Rhinopsephus lamottei , n. sp. FIGS 43-44. 43. Habit of Rhinopsephus guineensis , n. sp. 44. Habit of Rhinopsephus lamottei , n. sp.

C’est très probablement une espèce forestière qui, comme presque tous les Rhinopsephus afrotropicaux, ne se capture que très sporadiquement, presque toujours au piège lumineux, technique de récolte efficace mais qui ne nous apporte que peu d’informations sur les milieux fréquentés par ces Élatérides. Depuis la capture de ces trois échantillons, et malgré les nombreuses recherches et récoltes qui ont été effectuées sur le Nimba, cette petite espèce n’a pas encore été retrouvée.

DESCRIPTION. — Longueur, 8,8 à 9,6 mm; holotype, 8,8 mm; allotype, 9,5 mm.

Tête, pronotum et élytres d’un brun rougeâtre assez foncé; les pattes et les antennes légèrement plus claires, au moins chez l’holo et l’allotype. Chez le paratype, les pattes et les antennes ont sensiblement la même couleur que celle du corps. Pubescence constituée de poils fins semi-dressés, d’un jaune pâle, un peu hirsutes sur la tête et sur le pronotum.

Tête à peine convexe en arrière, faiblement mais largement déprimée sur le vertex et en avant; carène clypéo-frontale lisse et brillante, un peu rebordée sur les côtés, oblitérée de quelques points au milieu, bien arquée sur toute sa longueur vue de dessus, modérément sinuée vue de face, surplombant peu l’espace nasal qui est fortement bicaréné. Ponctuation très dense, les points assez réguliers, ombiliqués, bien imprimés mais superficiels; les intervalles étroits, nettement moins larges que le diamètre d’un point.- Antennes serriformes à partir du troisième article, atteignant à peine l’extrémité des pointes postérieures du pronotum chez le mâle, à peine plus courtes chez la femelle, les six ou huit premiers articles plus

ou moins nettement carénés longitudinalement; le deuxième article petit et globuleux, le troisième triangulaire, bien plus long que large, environ deux fois plus long que le second, mais plus court que le quatrième; articles quatre à dix subégaux, le onzième à peine un tiers plus long que le pénultième, longuement ovalaire.

Pronotum bien convexe, modérément déprimé au milieu vers la base, sensiblement aussi long que large (mesures prises au niveau des médianes), sa plus grande largeur vers la base, le rebord basal non encoché vers les angles; bord antérieur droit au milieu, faiblement redressé vers les angles; les côtés à peine arqués en avant, subdroits mais obliques au milieu, peu arqués au niveau des pointes postérieures qui sont bien développées, non divergentes, l’apex aigu. Ponctuation très dense et à points larges sur les côtés, mais bien plus éparse et les points d’un diamètre plus petit sur le disque; les intervalles très étroits sur les côtés, aussi ou bien plus larges que le diamètre d’un point sur le disque ou vers la base, où les points sont alors très espacés.

Élytres près de trois fois plus longs que le pronotum, assez fortement convexes vers la base, mais régulièrement déclives du tiers basal à l’apex, leur plus grande largeur à la base, puis régulièrement rétrécis de la base au sommet, les côtés faiblement arqués de l’angle huméral à l’apex; le sommet arrondi, les angles apicaux légèrement acuminés. Striés-ponctués, les points formant les stries bien espacés les uns des autres, assez larges et bien imprimés vers la base, diminuant progressivement de diamètre vers le sommet; interstries chagrinés à la base, puis à sculpture atténuée vers l’apex.

Lamelles tarsales particulièrement bien développées.

Organe copulateur mâle (Fig. 41).

La femelle allotype ne présente pas de caractères qui la distingue facilement du mâle, et il est nécessaire de procéder à l’examen des genitalia pour séparer avec certitude les deux sexes. Toutefois, on peut noter que la femelle présente des antennes légèrement plus courtes que le mâle.

DISTRIBUTION. — Guinée, mont Nimba.

ÉTYMOLOGIE. — Par allusion à sa provenance géographique.

REMARQUE. — Ce nouveau taxon présente sensiblement le même habitus et la même taille que Rhinopsephus martini Girard, 1985 , qui a été trouvé en Tanzanie. Il s’en distingue cependant très facilement, d’abord par sa pubescence moins fournie, les poils sont moins longs; ensuite, par ses antennes moins longues à articles faiblement mais distinctement carénées; enfin le pronotum est plus régulièrement arqué sur les côtés, sa ponctuation est moins dense. De plus, les élytres sont plus régulièrement rétrécis vers l’apex, les stries sont constituées de points plus gros vers la base, les interstries présentent une sculpture plus grossière vers la base.

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Coleoptera

Family

Elateridae

Genus

Rhinopsephus

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