Rhinopsephus lamottei, Girard, 2003

Girard, Claude, 2003, Étude des peuplements d’Elateridae (Coleoptera) de la région du mont Nimba et descriptions de taxons nouveaux, Mémoires du Muséum national d'Histoire naturelle 190, pp. 393-550 : 466-467

publication ID

2-85653-554-2

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/01609816-AC05-3B61-FF20-DDC4595EF8E9

treatment provided by

Felipe

scientific name

Rhinopsephus lamottei
status

sp. nov.

Rhinopsephus lamottei , n. sp.

Fig. 44

6 individus: Lamotte, 1942; Girard, 1990, 1991; Lachaise, Perrin et Rasplus, 1993.

MATÉRIEL TYPE. — Holotype, 1 ♁, Nion, II-VI.1942, M. Lamotte; allotype, 1 ♀, mêmes localité, date et récolteur; paratypes: 1 ♀, Kéoulenta, 20.XII.1990, battage en forêt, C. Girard; 1 ♀, forêt-galerie du Gouan, vers 1150 mètres, 17.V.1991; 2 ♀, source vers 1200 mètres d’altitude, piège de Malaise, 27.IV- 7.V.1993, D. Lachaise, H. Perrin et J.Y. Rasplus.

LOCALITÉ TYPE. — Nion , mont Nimba, Guinée .

Cette nouvelle espèce est bien caractérisée et facilement identifiable. Elle a été trouvée dans les forêts primaires de piedmont près de Nion et de Kéoulenta, mais aussi dans les forêts d’altitude où trois individus ont été capturés vers 1200 mètres.

DESCRIPTION. — Longueur, 10,5 à 12 mm; holotype, 10,5 mm; allotype, 11,5 mm.

Corps brun de poix plus ou moins foncé selon les individus, la base des élytres rougeâtre, les pointes postérieures du pronotum éclaircies, presque rougeâtres; pattes et antennes entièrement d’un brun rougeâtre assez clair; pubescence jaune, les poils bien développés, semi-dressés.

Tête non ou à peine déprimée sur le vertex, très modérément convexe en arrière, faiblement déclive vers l’avant; carène clypéo-frontale lisse et un peu brillante, ne surplombant que très modérément l’espace nasal, largement arrondie vue de dessus, bien sinuée vue de face, mais peu arquée au-dessus des yeux; espace nasal bicaréné. Ponctuation très dense, forte mais peu profonde, les points larges et ombiliqués, les intervalles très étroits.- Antennes n’atteignant pas l’extrémité des pointes postérieures du pronotum chez le mâle, à peine plus courtes chez la femelle, les articles non carénés longitudinalement, faiblement serriformes à partir du troisième; le deuxième petit et subglobuleux, le troisième un peu plus long que large, mais plus court que le quatrième, les articles quatre à dix égaux en longueur, les quatre derniers à peine moins larges que les précédents, le onzième et dernier la moitié plus long que le pénultième, longuement ovale, plus étroit à l’apex.

Pronotum aussi long que large (mesures prises au niveau des médianes), modérément convexe, le bord antérieur droit au milieu, incurvé ensuite vers les angles; côtés peu obliques, à peine ou très peu arrondis en avant, droits ou faiblement arqués ensuite jusqu’à l’apex des pointes postérieures; celles-ci bien développées, non divergentes, à carènes longues et bien nettes, l’apex très légèremnt sinué; rebord basal encoché. Ponctuation à points petits et très espacés en avant au milieu et aussi sur le disque et à la base; les points bien plus gros et bien plus denses sur les côtés et, notamment, vers les angles antérieurs.

Élytres un peu moins de trois fois plus longs que le pronotum, curvilinéairement arrondis des angles huméraux à l’apex, le sommet arrondi, les angles apicaux parfois aigus. Striés-ponctués, les points bien plus gros et plus serrés dans le tiers basal, petits vers l’apex, les points reliés entre eux par une petite strie déprimée; interstries finement ponctués.

Organe copulateur mâle (Fig. 42).

La femelle ne présente pas de caractères bien significatifs, à part peut-être la longueur légèrement plus courte des antennes, qui permettent de la distinguer facilement du mâle.

DISTRIBUTION. — Guinée, mont Nimba.

ÉTYMOLOGIE. — L’espèce est respectueusement dédiée à son premier récolteur, Monsieur le Professeur Maxime Lamotte.

REMARQUE. — Ce Rhinopsephus entre dans le groupe d’espèces à antennes non carénées, qui mériterait une sérieuse révision. Il paraît assez proche de Rhinopsephus sylvaticus Basilewsky, 1958 , qui a été récolté vers 1050 mètres d’altitude au Kivu, et de Rhinopsephus martini Girard, 1985 , de la Tanzanie. On pourra distinguer les trois espèces à l’aide du tableau suivant.

1. — Corps entièrement noir ou brun de poix; le troisième article antennaire plus court que le quatrième.............................................................................. 2 — Tête et pronotum noirs ou brun de poix, les élytres entièrement rougeâtres; le troisième article antennaire aussi long que le quatrième; le pronotum à ponctuation forte et dense, les points seulement un peu espacés sur le disque; stries des élytres à gros points de la base à l’apex, les interstries chagrinés vers la base; longueur 11 mm ........................................... sylvaticus Basilewsky 2. — Antennes (♁) dépassant d’un peu plus d’un article l’extrémité des pointes postérieures du pronotum; tête et pronotum fortement et très densément ponctués, les stries à points bien marqués de la base à l’apex, les interstries chagrinés au moins jusqu’au milieu; longueur 8 à 9,5 mm ....................................................................................... martini Girard — Antennes (♁) n’atteignant pas l’extrémité des pointes postérieures du pronotum; tête à ponctuation forte mais bien moins dense que celle des deux autres espèces; le pronotum à ponctuation fine et bien espacée, notamment sur le disque et vers sa base, plus forte et plus dense vers les angles antérieurs; longueur 10,5 à 12 mm ...................................................... lamottei , n. sp.

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Coleoptera

Family

Elateridae

Genus

Rhinopsephus

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