Ambragaeana ambra Chou & Yao, 1985
publication ID |
https://doi.org/ 10.1080/00379271.2003.10697366 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.6277046 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03D787FB-FFCE-FFDE-FF30-FC3445191F97 |
treatment provided by |
Plazi |
scientific name |
Ambragaeana ambra Chou & Yao, 1985 |
status |
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11) Ambragaeana ambra Chou & Yao, 1985 View in CoL
Ambragaeana ambra Chou & Yao, 1985 View in CoL : 126-139.
Distribution géographique connue; localisation temporelle – Découverte dans le Yunnan et décrite par nos estimés collègues Chou et Yao, cette belle espèce existe aussi en Thaïlande. Nous l’avons retrouvée dans la cordillère du Doi Mon Kia, ce qui constitue une nouvelle signalisation géographique. Les adultes se métamorphosent en mars/avril.
Présentation succincte – C’est une espèce de taille moyenne. Mensurations d’un mâle enregistré: 51 mm pour la longueur totale, 48,5 mm pour celle du corps, 8,7 mm pour la largeur de la tête comme pour celle du mésonotum, 96 mm pour l’envergure; en outre, le rapport homélytral Lh (= 45 mm) sur lh (= 16,2 mm) est de 2,77. Le corps d’un noir profond et brillant, la tête portant deux taches sommitales jaunes et le thorax six taches mésonotales jaunes agencées comme chez l’espèce précédente. Les homélytres sont ambrés plus ou moins densément avec trois macules postnodales jaunes, une tache punctiforme blanche et plus ou moins réduite dans chaque cellule apicale. Les ailes postérieures ont un large fond bistre avec la partie basale du vannus blanche, une tache blanche, ellipsoïde au milieu de la cellule cubitale et une macule blanche punctiforme de grandeur à peu près égale sur les cellules terminales 2, 3, 4 et 6; un point blanc subapical et constant distingue la cinquième cellule terminale.
Notes éthologiques et CIA – Ambragaeana ambra entame sa métamorphose au milieu de la nuit et toute la matinée suivante lui est nécessaire ( Pl. photo: 13 View Ci-contre ) pour acquérir sa pigmentation définitive. Elle peut être considérée aussi comme une cigale-papillon, bien que son vol soit un peu plus rapide que celui de Gaeana cheni . Elle vit également dans la canopée, mais, d’après nos observations, sans cotoyer l’espèce précédente. Étroitement héliophile, très solitaire, le mâle d’ Ambragaeana ambra n’émet sa cymbalisation qu’au cours de la période la plus chaude de la journée, et de façon très épisodique, en changeant fréquemment de place. Sa cymbalisation comprend des séquences formées de 10 à 15 brefs «coups de cymbales » isolés les uns des autres par de courts silences, puis suivis d’environ 2 secondes d’une cymbalisation roulée dans laquelle les signaux, émis très rapidement, se télescopent en une longue phrase allant crescendo pour se terminer brusquement. Pendant qu’il cymbalise, le mâle soulève quelque peu le bord costal des ailes antérieures; chaque « coups de cymbales» est accompagné d’une brève extension de l’abdomen, et la longue phrase d’une extension plus prononcée et plus durable.
Sonogramme 14 View Sonogramme 14 : Ambragaeana ambra Chou & Yao, 1985 , CIA (fréquence d’échantillonnage: 44 100 Hz):
(a) Oscillogramme temporel fondé sur 30 secondes de la cymbalisation et transcrivant, en temps réel, la fin d’une séquence d’appel, les quatre suivantes et le début d’une sixième. Chacune comprenant 5 à 7 brefs coups de cymbales, un module (en forme de poire) de forts signaux télescopés, puis à nouveau 7 à 8 brefs coups de cymbales. Ainsi considérée, chaque séquence dure 8 à 9 secondes.
(b) Spectre fréquentiel moyen indiquant la position des pics de fréquence des tranches ou zones acoustiquement efficaces après un fondamental se révélant juste un peu avant la ligne des 4 000 Hz, avec un harmonique proche des 5 000 Hz et un autre, plus éloigné, vers 7 500 Hz.
(c) Sonogramme transposant, dans un espace-temps arbitraire, une séquence entière (plage inversée en (a )), et permettant d’obtenir une image structurelle plus précise de l’unité acoustique de la cymbalisation d’ Ambragaeana ambra .
(d) Spectrogramme fondé sur le sonogramme (c) et traduisant l’occupation fréquentielle de cette cymbalisation. Le signal fondamental, assez bas, se situe dans une tranche centrée sur 4 050 /4 100 Hz, et s’adjoint une large zone formantique efficaces atteignant 14 000 Hz.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Family |
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Genus |
Ambragaeana ambra Chou & Yao, 1985
Boulard, Michel 2003 |
Ambragaeana ambra
Chou & Yao 1985: 126-139 |