Sicyonia japonica Balss, 1914
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5394281 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03C12110-FFA1-FFA9-FE84-FCF6F4CFBDCB |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Sicyonia japonica Balss, 1914 |
status |
|
Sicyonia japonica Balss, 1914 View in CoL
( Figs 6B, C View FIG ; 8 View FIG ; 9 View FIG )
Sicyonia lancifer var. japonica Balss, 1914: 16 , fig. 9. — Yokoya 1941: 59, pl. 2, fig. 24.
Sicyonia lancifer japonica – Horikoshi et al. 1982: 132 (liste).
Sicyonia japonica View in CoL – Parisi 1919: 66, pl. 5, figs 10, 13, 14. — Balss 1924: 57 (liste). — Starobogatov 1972: 409 (clé), pl. 10, fig. 139a-c (dessins d’après Kubo 1949). — Takeda 1982: 10, fig. 30 (photo coul.). — Toriyama & Hayashi 1982: 88, 92-94, 103, fig. 5. — Hayashi 1985b:197, figs 88d, 89d, 90d, 91d;1986:81, 251, fig. 41 (photo coul.); 1992: 151 (clé), 158, figs 83d, 84d, 85d, 86e. — Nomura 1991: 37 (photo). Eusicyonia lancifer japonica – Yokoya 1933: 11. — Kubo 1949: 439 (clé), 440, figs 6C, 8P, 14A, 22G, 30C, D, 48B, 60A-C, 77E-K, 79H, 151, 152, 156A- H. — Cheung 1960: 63 (clé). — Motoh 1977: 7, 10, 12 (listes).
Eusicyonia japonicus – Burkenroad 1934a: 71. — Anderson & Lindner 1945: 318 (liste).
Eusicyonia japonica – Matsumiga et al. 1978: 28 (liste).
Sicyonia lancifer View in CoL – Kensley 1972: 24 (clé), fig. 10a; 1981: 20. Non Olivier, 1811.
Sicyonia lancifera View in CoL – de Freitas 1984a: 29 (clé); 1984b: 3, fig. V-1. Non Olivier, 1811.
Eusicyonia cf. lancifer – Barnard 1950: 821. Non Olivier, 1811.
? Sicyonia cristata View in CoL – Pearson 1905: 75.
Non Sicyonia japonica View in CoL – Miyake 1975: 99, fig. n.n. (photo coul.); 1982: 14, pl. 6, fig. 3 (photo coul.) (= S. lancifer ( Olivier, 1811)) .
Non Sicyonia japonica View in CoL – Yu & Chan 1986: 56, 3 photos coul. n.n. (= S. parajaponica View in CoL n. sp.).
MATÉRIEL TYPE. — Aucun type n’a été désigné par Balss, qui a établi cette « variété » d’après un assez grand nombre de spécimens récoltés au Japon en six places différentes. Nous avons pu examiner les huit spécimens de la récolte faite par Haberer et utilisés par Balss pour établir sa « variété ». Ils sont en assez mauvais état et nous pensons que, même s’ils doivent être considérés comme des syntypes, aucun ne mérite vraiment d’être désigné comme lectotype. Il conviendrait de pouvoir examiner les autres récoltes utilisées par Balss et de choisir, parmi elles, un lectotype en bon état.
LOCALITÉ TYPE. — En l’attente du choix d’un lectotype, la localité type est le Japon.
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Japon. Fukuura, baie de Sagami, 1908, Haberer coll., syntypes de S. lancifer var. japonica Balss , 5 10,2-15,8 mm ; 3 6,5- 9,0 mm ( ZSM 75 View Materials /1). — Yokaito, Kururi District, III.1891, Sakamoto coll., 1 8,8 mm ( USNM 18886 About USNM ). — Genkainada , au large de Fukuoka Pref., 26.III.1982, H. Misu coll., 1 10,0 mm ; 1 8,2 mm.
Ishiki , Aichi Pref., 22.X.1965, K. Sakai coll., 1 19,0 mm ; 1 21,8 mm ( SMF). — Baie de Tosa , K. Sakai coll., 2 19,5 et 19,7 mm ( NHM 1961.11.13.318-319) .
Îles Ogasawara (Bonin), au large de Chichijima, 140 m, 24.XI.1991, S. Nagai coll., K. Nomura pres., 2 21,0 et 26,0 mm.
Marché de Kochi, 4.V.1996, S. Shinomiya coll., 2 14,0 et 15,0 mm.
Central Honshu, côte pacifique, Kushimoto, 120 m, 1985, S. Nagai coll., K. Nomura pres., 2 7,1 et 8,8 mm. — Ibidem, 30 m, 10.III.1991, S. Nagai coll., K. Nomura pres., 1 8,7 mm.
Minato, Satsuma, T. Urita coll., 1 10,1 mm (USNM 49272).
Nagasaki, 1900, Hizen, Jordan et Snyder coll., 3 11,5 à 12,4 mm (USNM 26325).
Philippines. Albatross, Philippines Exped., 1908- 1909, stn 5432, Palawan, est de l’île Dumaran , 10°37’50”N, 120°12’E, 91 m, 8.IV.1909, 1 juv. 9,0 mm ( USNM 258720 About USNM ). — Stn 5433, Palawan, est de l’île Dumaran, 10°37’30”N, 120°11’05”E, 99 m, 8.IV.1909, 1 14,3 mm ( USNM 258721 About USNM ). — Stn 5482, îles Leyte, détroit de Surigao, Hinunangan, 10°27’30”N, 125°18’E, 123 m, 30.VII.1909, 1 17,2 mm GoogleMaps ; 1 12,4 mm ( USNM 258723 About USNM ). — Stn 5483, îles Leyte, détroit de Surigao, Hinunangan, 10°37’30”N, 125°19’16”E, 135 m, 30.VII.1909, 2 8,0 et 12,2 mm GoogleMaps ; 3 8,2-12,2 mm ( USNM 258722 About USNM ) .
MUSORSTOM 2, stn CP 6, 13°56,5’N, 120°20,7’E, 136-157 m, 20.XI.1980, 1 22,2 mm; 1 26,0 mm.
MUSORSTOM 3, stn CP 121, 12°08,3’N, 121°17,3’E, 73-84 m, 3.VI.1985, 1 15,6 mm (MNHN-Na 13469); 1 17,7 mm (MNHN-Na 13470); 5 13,5 à 20,8 mm. — Stn CP 124, 12°02,6’N, 121°35,3’E, 120-123 m, 4.VI.1985, 5 11,3 à 16,5 mm; 1 14,8 mm.
Îles Amirantes. Percy Sladen Trust Exped., 51 m, J. Gardiner coll., 1 très abimée ( UMZC).
Îles Seychelles. REVES 2, stn 1, 5°24,8’S, 57°03,5’E, 55 m, sable et mélobésiées, 2.IX.1980, 1 15,4 mm. — Stn 15, 5°32,4’S, 56°43,9’E, 40-45 m, 4.IX.1980, 1 19,7 mm. — Stn 23, 5°15,0’S, 55°42,2’E, 45- 50 m, 7.IX.1980, 1 16,6 mm. — Stn 24, 5°09,4’S, 55°23,8’E, 35 m, sable et mélobésiées, 8.IX.1980, 1 17,1 mm. — Stn 26, 4°58,4’S, 55°11,4’E, 65- 75 m, sable détritique coquillier, 8.IX.1980, 1 15,0 mm GoogleMaps ; 1 14,6 mm (MNHN-Na 13471). — Stn 27, 4°57,0’S, 54°59,2’E, 53 m, sable et mélobésiées, 8.IX.1980, 1 17,8 mm. — Stn 33, 4°25,9’S, 54°39,0’E, 45-60 m, 10.IX.1980, 1 15,1 mm GoogleMaps .
Netherlands Indian Ocean Program ( NIOP-E), Tyro Seychelles Expedition, 1992-1993, stn 729, nord de l’île aux Oiseaux, 3°42’S, 55°13’E, sable et algues calcaires, 50-52 m, chalutage, 22.XII.1992, 1 10,5 mm ( RMNH). — Stn 733, sud-ouest de l’île de la Digue, 4°23’S, 55°51’E, 25 m, 23.XII.1992, 1 juvénile 6,0 mm ( RMHN). — Stn 782, nord de l’île Desnoeufs, 6°08’S, 53°02’E, 54 m, chalutage, 2.I.1993, 1 20,0 mm ( RMNH).
Madagascar. Vauban, chalutage 75, 25°06,1’S, 46°56,2’E, 42 m, 4.III.1973, A. Crosnier coll., 2 20,3 et 20,5 mm.
Somalie. International Indian Ocean Exped. ( IIOE), Anton Bruun, cruise 9, stn 447, 10°00’N, 51°15’E, 59- 61 m, 16.XII.1964, 1 15,3 mm ( USNM).
Mozambique. Inos, banc Sofala, 21°10’S, 35°33’E, 50 m, VII.1965, 2 18,1 et 20,2 mm ( USNM 213458).
DISTRIBUTION. — Elle est beaucoup plus étendue qu’on ne le pensait jusqu’à présent, puisque nous avons examiné des spécimens de cette espèce provenant du Japon, des Philippines, des îles Amirantes, des Seychelles, de Madagascar, de la côte est d’Afrique ( Somalie, Mozambique). On remarquera qu’elle n’a pas été trouvée en Nouvelle-Calédonie (où S. lancifer et S. furcata ont été récoltées en abondance). Nos captures ont été faites entre 35 et 136- 157 m. L’un des spécimens envoyés par Nomura a été capturé à 30 m. Toriyama & Hayashi (1982: 103) mentionnent l’espèce dans la tranche bathymétrique 10-50 m, mais sans indications précises. Hayashi (1986; 1992) indique 50-300 m, ceci étant basé sur les données indiquées par Balss dans son travail de 1914.
CARACTÈRES DISTINCTIFS
Proche de S. lancifer , cette espèce s’en distingue toutefois facilement par:
– la carène dorsale de la carapace plus haute, découpée en six dents postorbitaires, rarement cinq, et exceptionnellement sept (au lieu de quatre ou cinq), dont les quatre ou cinq postérieures (au lieu de trois) sont particulièrement fortes;
– l’extrémité du rostre le plus souvent bidentée (au lieu de tridentée);
– l’épine hépatique moins développée;
– la dent dorsale du premier segment abdominal plus développée, à pointe aiguë et plus dirigée vers le haut (comparer les Figures 8B View FIG et 5A View FIG );
– la dent dorsale du deuxième segment abdominal plus angulaire. On remarquera toutefois que cette dent est précédée d’un sillon transversal, comme chez S. lancifer ;
– les dents en forme d’épine des pleurons abdominaux en nombre différent ( Tableau 4);
– le thélycum dont la plaque thélycale rappelle celle de S. lancifer mais qui a des bords latéraux habituellement dépourvus de ressaut angulaire ( Fig. 6B View FIG ). Un tel ressaut, toujours moins nettement marqué que chez S. lancifer , peut toutefois s’observer chez quelques spécimens ( Fig. 6C View FIG );
– le processus distal externe des lobes ventrolatéraux du pétasma qui présente un bord antérieur arrondi, se terminant du côté externe par une dent et se fondant avec le bord latéral interne suivant une courbe assez régulière; le bord latéral externe de ce processus, en arrière de la dent mentionnée ci-dessus, est convexe. Le processus distal interne de ces mêmes lobes est plus court et plus arrondi que chez S. lancifer . On peut noter également que, chez S. japonica , le processus distal interne des lobes dorsolatéraux est grêle;
– la coloration: seules deux photographies en couleurs de cette espèce ont été publiées à notre connaissance: l’une par Takeda (1982: photo 30), l’autre par Hayashi (1986: photo 41). La coloration générale rappelle celle de S. lancifer , mais l’espèce se distingue immédiatement par la présence d’une tache rouge entourée d’un cercle clair qui couvre partiellement les deux premières dents postorbitaires. Par ailleurs la moitié supérieure du corps porte de nombreuses petites taches rougebrun, circulaires ou plus ou moins allongées. Les photographies publiées ne permettent malheureusement pas de voir si les taches noires de la face dorsale du premier segment abdominal, si caractéristiques de S. lancifer , existent également chez S. japonica . Un autre caractère à signaler concerne le telson et les uropodes qui sont presque totalement décolorés, contrairement à ce qui s’observe chez S. lancifer .
Taille
Une des femelles que nous avons examinées a une carapace mesurant 26,0 mm et une longueur totale de 94 mm, ce qui doit correspondre, à peu près, à la taille maximale de l’espèce.
REMARQUES
Balss (1914: 16) a créé pour les spécimens du Japon, jusqu’alors identifiés à S. lancifer (considérée alors comme distincte de S. cristata (de Haan, 1844)) , une « variété » japonica qui a, par la suite, été élevée au rang d’espèce par de nombreux auteurs. Pour Balss, cette variété se distinguait des S. lancifer typiques par des dents plus réduites en nombre sur le bord postéroventral des pleurons des cinq premiers segments abdominaux: 1, 1, 1, 2, 2 (au lieu de 1, 1, 2, 3, 3 chez S. lancifer d’après Balss).
On remarquera que le nombre donné par Balss pour le quatrième pleuron abdominal est inexact en ce qui concerne japonica : on observe chez cette « variété », sur ce pleuron, trois dents comme chez S. lancifer et comme le représente d’ailleurs très nettement Balss (1914) sur sa figure 9.
On peut ensuite observer que le nombre des dents n’est pas un caractère parfaitement constant. C’est ainsi que chez l’un des exemplaires cités par Balss et que nous avons pu examiner, un mâle de Fukuura, le cinquième pleuron abdominal porte trois dents très nettes.
Mais tout ceci n’a pas beaucoup d’importance. Balss avait parfaitement raison de distinguer les spécimens japonais. Comme on l’a vu plus haut, ils sont bien différents de S. lancifer par une série de caractères qui justifie, sans le moindre doute, l’élévation de la variété de Balss au rang d’espèce. Comme il est de règle, on observe certaines variations géographiques de l’espèce. De même que pour S. lancifer , on observe que les spécimens japonais de S. japonica ont une épine hépatique plus développée que les spécimens de l’océan Indien.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
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Genus |
Sicyonia japonica Balss, 1914
Crosnier, Alain 2003 |
Sicyonia japonica
YU H. - P. & CHAN T. - Y. 1986: 56 |
Sicyonia lancifera
FREITAS A. J. & DE 1984: 29 |
Sicyonia lancifer japonica
HORIKOSHI M. & FUJITA T. & TAKEDA M. & OKIYAMA M. & OHTA S. & TSUCHIYA E. & YAMAMOTO M. 1982: 132 |
Eusicyonia japonica
MATSUMIGA Y. & IMAMURA H. & OKA M. 1978: 28 |
Sicyonia japonica
MIYAKE S. 1975: 99 |
Sicyonia lancifer
KENSLEY B. F. 1972: 24 |
BARNARD K. H. 1950: 821 |
Eusicyonia japonicus
ANDERSON W. W. & LINDNER M. J. 1945: 318 |
BURKENROAD M. D. 1934: 71 |
Sicyonia japonica
NOMURA K. 1991: 37 |
HAYASHI K. - I. 1985: 197 |
TAKEDA M. 1982: 10 |
TORIYAMA M. & HAYASHI K. - I. 1982: 88 |
MOTOH H. 1977: 7 |
STAROBOGATOV Y. I. 1972: 409 |
CHEUNG T. S. 1960: 63 |
KUBO I. 1949: 439 |
YOKOYA Y. 1933: 11 |
BALSS H. 1924: 57 |
PARISI B. 1919: 66 |
Sicyonia lancifer var. japonica
YOKOYA Y. 1941: 59 |
BALSS H. 1914: 16 |
PEARSON J. 1905: 75 |