Orapa uwembaiensis, Boulard, 2012
publication ID |
https://doi.org/ 10.3406/bsef.2012.2640 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.6174479 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/DD6887C8-FFFF-FF9E-759A-FE35B8A5FC92 |
treatment provided by |
Plazi |
scientific name |
Orapa uwembaiensis |
status |
sp. nov. |
Orapa uwembaiensis View in CoL n. sp. ( fig. 1719 View Fig )
HOLOTYPE: ♂, Tanzanie, Iringa Region, S. Njombe, Uwemba forest , alt. 2130 m, 9°29.073'S, 34°46.846'E, 7.IV.2007, Ph. Darge réc. (à la lumière) ( MHND) GoogleMaps .
ALLOTYPE: ♀, idem holotype ( MNHN) GoogleMaps .
PARATYPES: 4 ♂ et 4 ♀, idem holotype ( MNHN); GoogleMaps 1 ♂, Tanzanie, Mbeya Region, SW Kitulo National Park , alt. 2550 m, 9°00.261'S, 33°49.776'E, 05.XII.2009, Ph. Darge réc. (à la lumière) ( MNHN). GoogleMaps
Dimensions principales en millimètres du mâle holotype et de la femelle allotype. – Envergure = 56 et 60; longueur totale, ailes comprises = 30 et 32; longueur de l'avantcorps = 10 et 11; longueur de l'abdomen = 10,9 et 11,0; longueur du corps = 2 0,9 et 22,0; longueur Lh des homélytres = 25 et 26; plus grande largeur lh des homélytres = 9,0 et 9,5; rapport Lh/lh = 2, 77 et 2, 74; largeur t de la tête, yeux inclus = 6,13 et 6, 68; largeur m du mésonotum = 8,12 et 8,87; rapport t/m = 0,76 et 0,76; distance d1 entre un oeil composé et l'ocelle le plus proche = 0,88 et 1; distance d2 entre les ocelles latéropostérieurs = 0,63 et 0,75; rapport d1/d2 = 1,4 et 1,33.
Description du mâle holotype ( fig. 17, 19 View Fig )
Tête subtriangulaire et nettement moins large que le mésonotum, le postclypéus en légère avancée proéminente; vertex ocreroux devant et jaunâtre à l'arrière; ocelle antéromédian rosé, en position frontale, ocelles latéropostérieurs jaunes, étroitement cerclés de noir, l'espace entre eux noir également; callosités tentoriales noires; arcades antennaires saillant nettement audessus du vertex, non attenantes au postclypéus et marquées d'une macule noire; antennes ocre au fouet relativement court; yeux ocre, non saillants; plage postclypéale triangulaire et courte, jaune; joues brun et noir, couvertes de poils; lames buccales noires; face clypéale anguleuse, ocre, portant des bourrelets peu en relief, à l'exception des trois dernières paires; sillon clypéal ocre; antéclypéus ocrejaune, puis finalement brun; rostre fort long, ocrejaune, son apex noirâtre rejoignant, entre les opercules, le troisième sternite à mihauteur.
Thorax. Pronotum subrectangulaire, bombé, velu, légèrement plus long que la tête, l'aire interne ocrejaune, fortement pluribosselée et marbrée de noir; collerette ocre irrégulièrement noircie et grossièrement ridulée, les marges antérolatérales élargies en paranota rectangulaires. Scutum mésonotal foncièrement ocre clair, avec quatre plages noires médiodorsales et une autre de chaque côté, l'ensemble plus ou moins recouvert d'un velum de poils dorés; x scutellaire (élévation cruciforme) court et surélevé. Opercules en courtes demilunes éloignées entre elles, ocre saupoudré de cire blanche, fermant bien les chambres acoustiques ventrolatérales.
Pattes ocre avec des touches de noir dès avant et après les articulations; fémurs antérieurs renflés, la génératrice souscarénale jaune, ne portant que deux courtes épines noires, la basale vestigiale, la subapicale dressée.
Ailes très décorées ( fig. 17 View Fig ). Homélytres longs et larges (leur longueur comprenant 2,77 fois leur largeur); la moitié proximale presque entièrement opacifiée d'orange et de brun plus ou moins sombre, une petite fenêtre subcirculaire au milieu de la cellule radiale; la moitié distale foncièrement translucide avec de nombreuses macules brunes à bistre, certaines alignées et coalescentes au milieu de l'aire apicale; costa droite, non incurvée dès la base, la membrane et la cellule cotales étroites et parallèles; nervure radiale très en relief; cellule basale piriforme; cellule radiale large nettement plus courte que la cellule postcostale, cette dernière très faiblement ouverte sur toute sa longueur; aire apicale octoloculée, les nervules en obliques opposées, surlignées et entourées de bistre; nervure ambiante roussâtre, limbus étroit, ridulé et plurimaculé de brun. Ailes postérieures moitié moins longues que les antérieures et moins larges, les 2/3 proximaux rouge limité par une large bande bistre interrompue au niveau de la cellule postcubitale, le reste hyalin à nervation roussâtre; six cellules terminales, vannus étroit, entièrement bistre, limbus moins large qu'aux ailes antérieures, mais pareillement ridulé.
Abdomen subcylindrique, à peine plus long que l'avantcorps et terminé par un cône très court; principalement brun sombre, sauf le triangle médiodorsal interhomélytral, irrégulièrement ocre ( fig. 17 View Fig ); les deux derniers tergites jaunâtres; cymbacalyptes rudimentaires (ou vestigiaux?) juste rappelés par une ligne de crête très basse ( fig. 19 View Fig ). Face ventrale brun grisâtre, l'hypandrium apicalement brun brillant.
Femelle allotype ( fig. 18 View Fig ). – Légèrement plus grande et à l'abdomen quelque peu élargi, mais présentant les mêmes caractères fondamentaux que le mâle. Huitième tergite long, mibrun, miocre, le pygophore de même et se terminant en surplombant l'apex de la tarière.
Remarques. – Le genre Orapa fut créé par DISTANT (1905) pour l'espèce estafricaine numa décrite par luimême ( DISTANT, 1904) dans le genre Pycna Amyot & AudinetServille, 1843 . O. uwembaiensis n. sp. est assez proche d' O. numa , celleci plus grande, moins compacte et à tête moins étroite; en outre, elle appartient au groupe des Orapa dépourvus de cymbacalyptes.
Ainsi que déjà mentionné ( BOULARD, 1976), les Orapa composent une coupe générique très intéressante en ce que, toutes choses égales par ailleurs, elle rassemble des espèces pourvues de cymbacalyptes (tymbal covers) plus ou moins vestigiaux, en même temps que d'autres qui s'en trouvent pratiquement démunies. Il pourrait être souhaitable de créer pour ces espèces un nouveau taxon qui serait comme un intermédiaire entre les Cicadinae et les Tibicininae (sensu Distant), attestant ainsi « la grande homogénéité de la superfamille des Cicadoidea ou Cigales proprement dites » ( BOULARD, 1976). J'aurai à revenir plus précisément sur cette nouvelle division, ayant d'autres Orapa à décrire. En fait, la rapide dichotomie majeure, selon que les Cigales mâles possèdent ( Cicadinae ), ou ne possèdent pas ( Tibicininae ) des cymbacalyptes, ne suffirait plus à répartir les Cicadidae en deux ensembles opposés de la sorte ( MOULDS, 2005).
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.