Millericrinus mespiliformis, (Schl.) d'Orbigny.

De Loriol, P., 1894, Notes pour servir à l'étude des Échinodermes, Revue Suisse de Zoologie 2 (4), pp. 467-497 : 491-494

publication ID

https://doi.org/ 10.5962/p.318231

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.5542280

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https://treatment.plazi.org/id/DA588782-9B74-0700-DCA8-FD053D2AFDCF

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Diego

scientific name

Millericrinus mespiliformis
status

 

Millericrimis mespiliformis (Schl.) d'Orbigny.

PI. XXIV. fig. 11.

Encrinites mespiliformis Schlotheini. 1820 , Petrefactenkuiide, p. 33!2, pi. 29, fig. ri.

Id. Schlotheini, 182.3, Nachtrag ziir Petrel'actenkunde, p. 90, pi. 23, fig. 3.

Apiocrinites mespiliformis Goldfuss, 1833 , Petref. Germ., t. 1. p. 18'i-, pi. o7, fig. 1 A a I.

Millericrinus mespiliformis d'Orbigny, 1839 , Hi.* ^l. nat. des (^Irinoïdes, p. 66, pi. 1.3, fig. 1-8.

Apiucrinus mespiliformis Quen. stedt, 1876, Echinoderiuen, p. 328. pi. 102. fig. 38-41, 43, 44 (al. iucert.).

Millericrinus mespiliformis P. de Loriol, 1891 , Descript. de la faune jurassique du Portugal. Écliinodermes, p. 141. i)l. 23. fig. 13-17. (Voir dans cet ouvrage la synonymie de l'espèce.)

Dimensions. Diamètre du calice: 36 millim.
Hauteui- du calice, de la base au sommet du premier anneau radial: 18 millim. sommet du premier anneau radial: 18 millim.
  sommet du premier anneau radial: 18 millim.
Diamètre de la tige, au quatrième
  article à partir du calice: 13 millim.

Calice très déprimé, très renflé et arrondi au pourtour, res- serré vers le sommet des pièces basales et sur les premières radiales. La base est uniformément convexe, mais faiblement, plutôt déprimée. La hauteur, avec le premier anneau radial seulement, est égale à la moitié du diamètre.

Article basai absolument invisible au dehors; il formait sans doute une colonne qui entrait profondément dans le calice.

Pièces basales pentagonales sur leur face externe, très élevées, très grandes, resserrées à la base, graduellement élargies jusqu'au sommet des côtés latéraux, et très arquées; elles sont un peu plus larges que hautes, et elles constituent tout l'ensemble du calice lorsqu'il n'a conservé que ses premières pièces radiales.

Premières pièces radiales très peu élevées et très arquées sur leur bord supérieur; elles sont enfoncées entre les pièces basales, et n'apparaissent au dehors que sur une faible hauteur. La facette articulaire est grande et très peu oblique. Impression du ligament élastique large et très excavée; fossette sous le bourrelet peu distincte; bourrelet saillant et étroit; orifice du canal resserré. Impressions du ligament interarticulaire profondes et étroites. Impressions musculaires peu étendues, appuyées sur une petite crête très faible et usée dans l'exemplaire décrit. La cavité du calice, circulaire dans le premier anneau radial, s'évasait ensuite en devenant pentagonale, ainsi que le font pressentir des replats triangulaires bien marqués.

Tige cylindrique, épaisse; je ne connais que trois articles: ils sont minces, égaux entre eux, et ils paraissent avoir été fortement sillonnés sur leur facette articulaire.

Rapports et différences. Si je rapporte cet individu au Mill. mespUiformis, qui, à ma connaissance du moins, n'avait pas encore été recueilli en France, ce n'est pas sans hésitation. Cet exemplaire, bien conservé, provient d'un niveau assez inférieur à

celui de Nattheim, mais il est identique au calice de cette localité qui a été figuré par Quenstedt (fig. 41, loc. cit.), seulement les premières pièces radiales sont encore moins apparentes au dehors. Ge caractère peut varier, ainsi qu'on le voit dans la fig. 40 (loc. cit.); il en est de même, paraît il, des dimensions de Tarticle basai, qui, dans notre exemplaire, n'apparaît pas au dehors, comme dans la figure 43 de Quenst-edt. Malgré la comparaison la plus attentive, je ne sais trouver aucune différence entre l'individu décrit et ces exemplaires de Nattheim figurés par Quenstedt. Maintenant il y en a d'autres dans cette même localité (et j'en ai un sous les yeux), dont la forme est plus élevée, moins renflée au pourtour, plus resserrée vers la base, qui est plus fortement convexe; l'article basai est invisible au dehors, et les premières radiales sont plus apparentes. D'autres ont des premièies radiales plus grandes, une forme semblable, un article basai souvent très grand: tel est l'exemplaire original de Schlotheim et la plupart de ceux du Portugal que j'ai décrits. J'ai envisagé ces derniers comme devant être rapportés au Mill. mes 2 nliformis, et je me suis fort étendu sur les variations que pouvait subir l'espèce. Je suis repris par quelques hésitations, et je me demande si j'ai eu parfaitement raison, et si deux espèces ne devraient pas être distinguées. Dans tous les cas, l'espèce du Portugal appartient certainement au MUlerkrimis mespiliformis typique, tel que Schlotheim l'a compris, de même que certains exemplaires de Nattheim. Maintenont la question est de savoir si les exemplaires de Nattheim originaux des figures de Quenstedt que j'ai citées, et celui de Beaune que je viens de décrire, et que je ne sais comment séparer, sont vraiment reliés à ce type de Schlotheim par des passages suffisants. J'ai cru précédemment pouvoir le prouver, et le fait me paraît encore fort probable, sinon absolument certain. Il nous manque la connaissance des secondes et des troisièmes radiales et des bras, ainsi que des séries d'échantillons un peu étendues, pour arriver

à une conclusion tout à fait correcte, aussi je crois que le mieux est, pour le moment du moins, d'envisager l'individu décrit ici comme devant être rattaché au Mill. tnespiliformis, ainsi que je l'ai fait. Je ne répète pas ce que j'ai écrit ailleurs sur le genre Pomatocrinus Kônig , je n'ai rien à ajouter.

Localité. Moulin Maitrenseau, près Beaune (Côte-d'Or). Rauracien. Zone à Cidaris florigemma et Balanocrimis suhteres.

Collection. Cliangarnier-Moissenet, à Beaune.

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