Stichaster Stiteri P. de Loriol, 1894

De Loriol, P., 1894, Notes pour servir à l'étude des Échinodermes, Revue Suisse de Zoologie 2 (4), pp. 467-497 : 477-479

publication ID

https://doi.org/ 10.5962/p.318231

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.5542268

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Stichaster Stiteri P. de Loriol, 1894
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PI. xxm. fig. i.

Dimensions. R ^^ 26-32 millim.; r = 10 milliin.

Disque assez élevé, un peu renflé.

Cinq bras courts, élevés, trapus, rapidement effilés, coniques, arrondis à leur extrémité, convexes sur leur face dorsale, coupés verticalement sur les côtés: leur largeur à la base est égale à la moitié de leur longueur, ou à peu près.

Sillon ambulacraire large; les quatre rangées de tubes sont très régulières. Plaques adambulacraires longues et étroites; sur chacune est articulé un piquant relativement long, cylindrique, arrondi et un peu renflé au sommet, et un peu plus large que la plaque elle-même. Ces piquants forment une série unique très régulière; leur surface, sous un fort grossissement, parait légèrement échinulée. En dehors des plaques adambulacraires se trouve une série de petites plaques subquadrangulaires, séparées par de larges vacuoles; viennent ensuite les plaques marginales au nombre d'une vingtaine de chaque côté, contiguës, subrectangulaires et légèrement granuleuses, chacune porte deux, parfois trois piquants très courts, épais, cylindriques, arrondis et un peu renflés à l'extrémité.

Sui' la déclivité presque verticale des côtés du bras se montrent des plaques longues, étroites, allongées, un peu rétrécies à leur base, et séparées par des aires porifères près des plaques marginales qu'elles touchent, mais contiguës dans leur partie supérieure, où le derme paraît finement granuleux; du reste, ces plaques sont lisses, sauf, çà et là, un petit tubercule arrondi vers l'extrémité du bras.

Les ossicules de la face dorsale du bras forment cinq séries rayonnantes très régulières. Dans les séries latérales, chaque ossicule porte un, ou rarement deux piquants en forme de tubercule arrondi, relativement peu volumineux, très court, sessile, ou à peu près, fortement sillonné; dans la série médiane, les ossicules sont beaucoup plus larges et portent six à sept tubercules semblables, vaguement alignés sur deux rangées transverses; leur nombre diminue naturellement vers l'extrémité des bras. Des séries de petites aires porifères, au nombre de quatre, séparent les séries tuberculeuses. Sur le sommet du disque, les tubercules, semblables aux autres, sont disposés en petits groupes séparés par des aires porifères.

Plaque madréporique petite, fortement sillonnée, entourée d'un cercle de tubercules semblables aux autres.

Les dents sont courtes, arrondies en avant; chacune porte deux piquants plus courts et plus aciculés que les piquants ambulacraires, l'un en avant, l'autre en arrière.

Les pédicellaires sont rares quelques pédicellaires en pince,

;

très petits, se voient dans l'intérieur du sillon et aussi sur les plaques marginales à la face ventrale. Je n'en vois aucun, ni sur la face dorsale des bras, ni sur le disque.

Couleur rouge orangé.

Rapports et différences. Cette espèce, dont tous les caractères sont ceux des Stichaster , ne peut être confondue avec aucune de celles qui ont été décrites jusqu'ici. La forme seulement présente quelque analogie avec le Stichaster nutrix Th. Studer.

Localité. Nouvelle Zélande. Envoyé par M. Suter au Musée de Genève .

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