Perophora longigaster, Monniot & Monniot, 2008
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4690007 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.4893710 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/CF5AF001-3B29-5C38-E848-FAE2FD84C27D |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Perophora longigaster |
status |
sp. nov. |
Perophora longigaster n. sp.
( Figs 62 View FIG ; 63 View FIG ; 78D View FIG )
SYNTYPES. — Palau. Toachel Mid, Koror-Babeldaob Channel, sur ponton flottant, 7°21.75’N, 134°30.31’E, 9.XI.2001, 1 m, coll. P. L. Colin, 0CDN8166-L (MNHN P2 PER 88).
ÉTYMOLOGIE. — Du latin longus: long et gaster: ventre.
DESCRIPTION
Les colonies ( Fig. 78D View FIG ) sont intriquées avec des Bryozoaires branchus. Les stolons sont minces, nus, irrégulièrement dichotomisés et peuvent atteindre
plusieurs cm de long. La tunique est fine, nue et transparente. Les zoïdes sont un peu aplatis latéralement de forme carrée, les plus grands mesurent 5 à 6 mm. Tous les organes sont visibles à travers le manteau fin et transparent ( Fig. 62A, B View FIG ). Les deux siphons ont 6 lobes bas arrondis. Le siphon cloacal s’ouvre assez postérieurement, un peu au-delà de la moitié de la longueur du corps. La musculature est composée de fibres fines mais denses ( Fig. 62C View FIG ). Le sphincter buccal est faible. Les fibres circulaires qui composent le sphincter cloacal se limitent à la base du siphon. De chaque côté du corps s’étendent des fibres longitudinales seulement, dont les plus ventrales s’écartent pour devenir perpendiculaires à la ligne medio-ventrale. Ces 2 champs musculaires latéraux sont limités à la moitié antérieure du corps.
Plus d’une trentaine de tentacules fins sont disposés en 3 ordres ( Fig. 62C View FIG ). Le bourrelet péripharyngien n’a pas d’indentation dorsale. Le tubercule vibratile est un petit bouton ouvert en un simple trou. Les languettes du raphé sont courtes et triangulaires. La branchie a 5 rangs complets de stigmates étroits et allongés, au nombre de 40 environ par demi-rang. Les sinus longitudinaux sont complets sur presque toute la branchie. L’endostyle est long et étroit. Le tube digestif décrit une boucle transversale ouverte.L’estomac est cylindrique et particulièrement long ( Figs 62 View FIG ; 63 View FIG ), placé le long du dernier rang de stigmates; un sillon parcourt toute sa longueur. Un segment étroit est suivi de l’intestin moyen élargi qui décrit un demi-cercle et passe insensiblement au rectum qui remonte vers le siphon cloacal en
dessinant un S. L’anus béant a un bord lisse. Le canal pylorique, issu de tubules placés sur l’intestin moyen, décrit un large arc de cercle et débouche au pôle pylorique de l’estomac ( Fig. 63 View FIG ).
Le testicule est massif est présent seulement dans quelques zoïdes dans la boucle intestinale ( Figs 62B View FIG ; 63 View FIG ). L’ovaire est très petit dans ces exemplaires, il est situé contre l’oesophage ( Fig. 63 View FIG ).
REMARQUES
Cette nouvelle espèce a le même aspect externe que Perophora multiclathrata ( Sluiter, 1904) avec des zoïdes jaune clair portés sur des stolons fins et longs et une tunique transparente.Seule la taille des individus les distingue in vivo: 2,5 mm pour P.multiclathrata et 5 mm pour P.longigaster . L’estomac très allongé, le dessin de la musculature, un testicule massif isolent P. longigaster n. sp. de toutes les autres espèces du genre à cinq rangs complets de stigmates.
Perophora modificata Kott, 1985
( Fig. 64 View FIG )
Perophora modificata Kott, 1985: 104 , fig. 45, pl. 11g (Queensland et Philippines). — Monniot C. 1987:
23, fig. 11 ( Nouvelle-Calédonie); 1997a: 562, fig. 2A ( Mozambique). — Monniot F. & Monniot C. 2001: 301, fig. 125A ( Palau).
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Palau. Koror, Mutremdiu, Uchelbeluu Reef, 7°16.41’N, 134°31.43’E, 7 m, 4.II.1998, coll. P. L. Colin, 0CDN5065-P (MNHN P2 PER 73).
DESCRIPTION
Cette espèce bien caractéristique possède une cavité incubatrice, mais jusqu’à présent les larves qu’elle contenait n’avaient pas un développement suffisant pour détailler leur structure.
Les exemplaires de Palau permettent de donner quelques précisions. Le tronc de la larve mesure 2 mm de long ( Fig. 64 View FIG ). La queue décrit moins de ½ tour. Le thorax larvaire est situé près de l’insertion de la queue en position très postérieure. On y distingue l’ocelle et l’otolithe et 4 rangs de stigmates groupés 2 par 2 ( Fig. 64 View FIG ). Les papilles adhésives se disposent en une calotte antérieure en un double rang irrégulier, on en compte une vingtaine.
La larve de Perophora modificata est particulièrement grande par rapport à la taille des zoïdes. Elle est exceptionnelle par son grand nombre de papilles adhésives.
Famille ASCIDIIDAE Herdman, 1882
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
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Genus |
Perophora longigaster
Monniot, Françoise & Monniot, Claude 2008 |
Perophora modificata
KOTT P. 1985: 104 |