Didemnum subtile, Monniot & Monniot, 2008
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4690007 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.4893663 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/CF5AF001-3B11-5C03-E87B-FA85FBF9C3D1 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Didemnum subtile |
status |
sp. nov. |
Didemnum subtile n. sp.
( Figs 16-18 View FIG View FIG View FIG ; 74B View FIG )
SYNTYPES. — Nouvelle-Calédonie. Lagon nord, 6 m, 25.XI.2001, coll. P. Laboute, plusieurs morceaux de colonies (MNHN A2 DID.C 575).
AUTRE MATÉRIEL EXAMINÉ. — Vanuatu. Espiritu Santo, Aore island, 15°33.24’S, 167°09.50’E, 25 m, 4.XII.2000, coll. P. L. Colin, CRCHO460.
Palau. Toachel mlengui (West Channel), 7°32.42’N, 134°28.37’E, 7 m, 10.II.1998, coll. P. L. Colin,
0CDN5075-Z ( MNHN A2 DID C 496). — Même station, 13.II.2007, plusieurs colonies ( MNHN A2 DID C 576).
ÉTYMOLOGIE. — Du latin subtilis: discret.
DESCRIPTION
Les colonies ( Fig. 74B View FIG ) s’étendent en larges croûtes minces et souples de couleur beige-saumon de 1,5 mm d’épaisseur. La couleur, due seulement aux zoïdes, disparaît en formol. La surface est lisse. Les siphons buccaux s’ouvrent dans un cercle ayant peu de spicules, d’où un aspect ponctué de la surface des colonies. Les ouvertures cloacales communes sont larges, bordées d’une courte cheminée de tunique sans spicules. Les spicules sont denses, surtout dans la couche basale des colonies. Les zoïdes sont suspendus dans des piliers de tunique qui traversent une vaste cavité cloacale commune. Les larves sont contenues dans la couche basale des colonies.
Les zoïdes les moins contractés mesurent 1 mm ( Figs 16A View FIG ; 17A View FIG ). Les siphons buccaux sont courts et étroits.L’ouverture cloacale est large, sans languette. Le nombre de stigmates n’a pas pu être compté exactement, 6 apparaissent dans le premier rang. Les organes thoraciques latéraux sont petits et ronds au niveau du troisième sinus transverse. L’appendice fixateur est mince et long, issu de la base du thorax pour les zoïdes de Nouvelle-Calédonie et isolé plus
bas au niveau de l’oesophage dans les autres stations. Le pédoncule oesophago-rectal est court.
L’abdomen a une taille égale à celle du thorax ( Figs 16B View FIG ; 17A View FIG ). La boucle digestive est tordue avec des segments bien individualisés. L’estomac a une forme ovale. L’unique vésicule testiculaire sphérique est entourée de 5 tours de spermiducte sur sa calotte externe, l’ovaire y est accolé.
Les larves de 750 µm pour le tronc sont grandes par rapport aux zoïdes ( Figs 16C, D View FIG ; 17B View FIG ). La queue décrit ¾ de tour.Elles ont une structure variable dans une même colonie.En Nouvelle-Calédonie ( Fig.17B View FIG ),
dans le cas le plus général, les 3 papilles adhésives sont bien espacées, bordées de 5 vésicules allongées dont les plus latérales sont plus épaisses.À Palau, les larves ont souvent 4 vésicules adhésives ( Fig. 16D View FIG ) (l’une d’elle plus petite) et un nombre variable de vésicules épidermiques de 5 à 7 ou 8 d’un côté de la larve et seulement 5 ou 6 de l’autre côté. Mais il y a aussi des larves à 3 papilles adhésives comme dans les colonies de Nouvelle-Calédonie. Une ampoule arrondie est présente à côté de la masse viscérale. La branchie est différenciée et on compte toujours 5 stigmates dans les 2 premiers rangs. Il n’y a pas de bourgeon.
Les spicules ( Fig. 18 View FIG ) sont en pelotes de baguettes de 25 à 30 µm de diamètre dans les colonies de toutes les stations.
REMARQUES
Par sa consistance, sa fragilité et la forme de ses spicules, D.subtile se rapproche de D. fragile Sluiter, 1909 .Les spécimens de Sluiter conservés à Amsterdam appartiennent à plusieurs espèces dont l’une ( ZMA TU 446-1) est tout à fait semblable à celle décrite de Polynésie (Monniot C. & Monniot F.1987), une autre différente avec deux ou trois vésicules testiculaires ( ZMA TU 446-3). L’espèce décrite sous le nom de D. fragile par Kott (2001) diffère de l’exemplaire à testicule unique de Sluiter et des colonies de Polynésie par une larve nettement plus petite (décrite avec quatre paires de vésicules antérieures, mais figurée avec six). Si l’on considère que le type de D. fragile est celui étiqueté TU 446-1, il diffère de D. subtile par une colonie plus épaisse, un appendice fixateur distant à son origine de la base du thorax, une larve avec des papilles adhésives en forme de tulipes bordées de quatre vésicules seulement de chaque côté, et huit stigmates au lieu de cinq dans la branchie larvaire.
Didemnum subtile diffère du Didemnum sp. A (Monniot F. & Monniot C. 1996) qui a des spicules semblables, par un plus grand nombre de stigmates dans les branchies des zoïdes et des larves, et un croissant noir permanent dans la boucle intestinale.
Didemnum albopunctatum ( Sluiter, 1909) a également des spicules formés de rayons en baguettes, mais les zoïdes ont un pigment noir, huit stigmates dans le premier rang branchial et les larves, très différentes, ont seulement deux papilles adhésives.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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