Pipistrellus kuhlii (Kuhl, 1817)
publication ID |
https://doi.org/ 10.5962/bhl.part.117809 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/C91D87B3-FFAA-3773-0EAA-54BE7A39FA6D |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Pipistrellus kuhlii (Kuhl, 1817) |
status |
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Pipistrellus kuhlii (Kuhl, 1817) View in CoL
Vesperugo marginatus . – Fitzinger, 1870
Vesperugo Kuhlii. – Dobson, 1878
Vesperugo Kuhli. – Lataste, 1885
Vespertilio Kuhli. – Trouessart, 1905
Vespertilio pipistrellus . – Galli-Valerio, 1911
Pipistrellus Kühli Kühli. – Laurent, 1937
Pipistrellus Kühli albolimbatus. – Laurent, 1937
Pipistrellus kuhlii kuhlii . – Deleuil & Labbe, 1955a
Pipistrellus kuhlii albolimbatus . – Deleuil & Labbe, 1955a
Pipistrellus Kuhli. – Deleuil & Labbe, 1955b
Pipistrellus kuhli. – Aellen & Strinati, 1969
Pipistrellus kuhlii . – Hayman & Hill, 1971
Pipistrellus kuhli kuhli. – Cockrum, 1976a
Pipistrellus kühli. – Beaucournu et al,. 1981
Pipistrellus (Pipistrellus) kuhlii . – Kock, 2001
La Pipistrelle de Kuhl est sans doute la chauve-souris la plus commune en Tunisie où elle est largement répandue dans le nord et le centre (Fig. 8). Elle a le plus souvent été capturée en sortie de gîte, sous les toits ou dans des fentes de bâtiments, ou en vol au-dessus de plans d'eau.
Dans l’extrême nord tunisien, l’espè ce a été trouvée dans l’île de la Galite ( Vesmanis, 1972), entendue à Nefza (au-dessus de la route dans une forêt dense de pins et dans une forêt claire sur une dune fossile) et au Cap Serrat (Rebelo in litt.), dans le FIG.7: Carte des observations d’ Eptesicus isabellinus en Tunisie.
1: Tunis, 2: Djebel Ressas (bassin, mine), 3: Djebel Zaghouan (bassin) , 4: El Hamrouni, 5: Sidi Bouzid , 6: Bou Hedma (parc, bordj), 7: Redeyef (mine), 8: Tozeur , 9: Gabès, 10: Foum Tataouine .
FIG.8: Carte des observations de Pipistrellus kuhlii en Tunisie.
1: Galite, 2: Nefza, 3: Cap Serrat, 4: Ichkeul, 5: Oued Medjerda, 6: Carthage (ruines, port punique), 7: Tunis, Sidi Mansour,Khereddine, Dubosville, Megrine, 8: Oudna, 9: Djebel Ressas (bassin), 10: Mornag, 11: Grombalia, 12: Sidi Daoud, 13: El Haouaria, 14: Oued Lebna, 15: Hammamet, 16: Enfidaville, 17: Oued Zriba, 18: Djebel Zaghouan (temple des eaux), 19: Massicault, 20: El Bathan, 21: El Hamaïn, 22: Beja, 23: Ain Jammalah, 24: Bulla Regia, 25: Chemtou (théâtre romain), 26: Hammam-sousse, 27: Sousse, 28: Kairouan, 29: El Hamrouni, 30: Gamouda, 31: Thyna, 32: Bou Hedma (parc, bordj), 33: Gafsa, 34: Bled Douarah, 35: Moularè s, 36: Redeyef, 37: Tamerza, 38: Tozeur,39: Nefta, 40: Kebili, 41: Douz, 42: El Hamma de Gabès, 43: Gabès, 44: Adjim, 45: Djerba, 46: Zarzis, 47: Ksar Haddada, 48: Tataouine, 49: Foum Tataouine, 50: Douirat, 51: Ghomrassen .
Dans l’extrême nord tunisien, l’espè ce a été trouvée dans l’île de la Galite ( Vesmanis, 1972), entendue àNefza (au-dessus de la route dans une forêt dense de pins et dans une forêt claire sur une dune fossile) et au Cap Serrat (Rebelo in litt.), dans le Parc National de l’Ichkeul ( Noblet & Nefzi, 1991) et à l’embouchure de l’Oued Medjerda ( Deleuil &Labbe, 1955a).
Dans la région de Tunis, cette espèce a été collectée au port punique de Carthage ( Vesmanis, 1972; Cockrum, 1976a), dans la ville de Tunis ( Dobson, 1878;
Au sud de Tunis, elle a été citée dans la plaine de Mornag ( Deleuil & Labbe, 1955a), à 1 km au sud-est de la station Oudna, près d'un bassin d’irrigation du Djebel Ressas et dans un bâtiment situé à 10 km à l’ouest de Grombalia sur la route C 34 par Cockrum (1976a). Plus au sud, cette espèce a aussi été capturée au Temple des eaux du Djebel Zaghouan ( Beaucournu et al., 1981), à Hammamet, à l'oued Zriba et à Enfidaville (Harrison Institute). Au nord-est et à l'est, la Pipistrelle de Kuhl a été notée à Sidi Daoud ( Deleuil & Labbe, 1955a), El Haouaria ( Vesmanis, 1972) et à l'oued Lebna ( Deleuil & Labbe, 1955b). Au sud-ouest, Deleuil & Labbe (1955b) l’ont également signalée à El Baten et à Massicault. Àl’école d’El Hamain, ils ont trouvé aussi soixante-cinq femelles et deux mâles le 22 mai 1955 sous les tuiles; le 25 juillet 1955 trois femelles sur dix étaient allaitantes. Gharaibeh (1997) a collecté quatre spécimens entre les briques d’une maison dans la pépinière forestière d’Ain Jammalah. A l'ouest, cette pipistrelle a été trouvée à Béja ( Cockrum, 1976a), Bulla Regia ( Deleuil & Labbe, 1955a) et dans le théâtre romain de Chemtou ( Baker et al., 1974).
Dans le centre tunisien, l’espèce a été trouvée à Hammam Sousse (NMW), à Sousse et Kairouan ( Olivier, 1896), à proximité du bassin d’El Hamrouni, à Gamouda ( Cockrum, 1976a) et à Thyna ( Kayser, 1995). Dans le Parc National de Bou Hedma, trois mâ les et deux femelles ont été capturés au filet et 10 individus ont été identifiés à partir des fragments de crânes retrouvés dans les pelotes de rapaces ( Hizem, 2007). En mai 2008, une colonie a été découverte sous l’écorce décollée d’un Acacia radiana et 20 spécimens ont été capturés au filet devant le Bordj ( Hizem & Allegrini, 2009).
Dans la région des chotts, la Pipistrelle de Kuhl a été signalée pour la première fois par Lataste (in Roudaire, 1881) mais sans localisation précise. Ultérieurement, cette pipistrelle a été rapportée à Gafsa (NMW), à Bled Douarah (University of Colorado Museum - UCM), à Moularès et Redeyef ( Deleuil & Labbe, 1955b), dans les oasis de Tamerza et Tozeur ( Cockrum, 1976a), au Mausolée de Sidi Hassen Ayed situé à 4,5 km au sud de Nefta ( Baker et al., 1974), à Kebili ( Vesmanis, 1972), à Douz ( Kock, 2001), à El Hamma de Gabès ( Lataste, 1885), à Gabès ( Aellen, 1957; Benda et al., 2006) et dans la région de Ghomrassen (= 100 km au sud de Gabès) ( Benda et al., 2006).
Dans le sud tunisien, cette pipistrelle a été rapportée de Adjim (après correction de l'identification de Galli-Valerio, 1911), Djerba et Zarzis ( Blanc, 1935), capturée dans la gorge près de Ksar Hadada ( Beaucournu & Hellal, 1977; Beaucournu et al., 1983), à Tataouine ( Blanc, 1935), à Foum Tataouine ( Baker et al., 1974; Cockrum, 1976a) et à Douirat ( Anderson, 1892). Malgré ces données anciennes, Heim de Balsac (1936) considè re que cette espè ce a été rarement signalée dans l’extrême sud tunisien. De toute évidence cette région manque de prospections récentes, d'autant que ses pipistrelles ont souvent été rapportées à la sous-espèce albolimbatus, voire pallidus, variété plus claire dans laquelle certains auteurs distinguent une autre espèce: Pipistrellus deserti .
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.