Musoda orientalis, Boulard, 1974

Boulard, Michel, 1974, Descriptions de deux Cigales nouvelles du genre Musoda [Hom. Tibicinidae], Bulletin de la Société entomologique de Franc 79 (1), pp. 46-50 : 46-48

publication ID

https://doi.org/ 10.3406/bsef.1974.21369

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.7258238

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/A81587D9-950F-C45C-FDEA-F45648C3C374

treatment provided by

Tatiana

scientific name

Musoda orientalis
status

sp. nov.

Musoda orientalis View in CoL n. sp.

De morphologie générale fort voisine de celle de M. flavida Karsch , M. orientalis n. sp. s'en distingue au premier abord par la taille un peu plus grande, par sa couleur verte intense qui caractérise aussi bien le mâle que la femelle (on sait que chez M. flavida , seul le mâle est vert clair, la femelle étant d'un brun plus ou moins foncé, parfois mêlé de vert, M. Boulard, 1968, 1972) puis par l'examen des pièces génitales.

Holotype mâle les mensurations exprimées en millimètres donnent 36 de longueur totale et 31 pour l'homélytre, 4,5 pour la largeur de la tête, respectivement 7 et 6 pour celles du pronotum (prise au niveau des paranota) et du mésonotum, 68 pour l'envergure.

La comparaison macroscopique avec l'espèce type permet de dégager, chez M. orientalis n. sp., les particularités suivantes: le deuxième tergite abdominal ne forme pas un « coin » aussi prononcé dans le premier segment; TODO la tache brune sur les cymbales apparaît moins soutenue, plus étalée, irrégulière avec deux plages plus denses; l'abdomen est également très volumineux, comme gonflé mais il porte une carène médio-longitudinale accentuée; les opercules offrent un contour d'ensemble un peu différent; les homélytres ont un apex plus arrondi et ne se présentent pas légèrement enfumés comme c'est le cas pour M. flavida ; TODO enfin, aux pattes antérieures, la carène sous fémorale n'a pas d'épine dressée.

Bien que légères, ces différences macroscopiques se trouvent confirmées dans leur valeur spécifique indubitable par l'étude comparée des genitalia. Chez M. orientalis n. sp., le neuvième segment abdominal ou pygophore possède des lobes non identiques à ceux de l'espèce en référence comme le montrent les figures 1 View Fig et 4 View Fig le dixième urite forme un uncus au contour davantage festonné, notamment dans sa partie distale où une légère échancrure marque son bord postérieur (fig. 6 View Fig ). Quant aux édéages respectifs des deux Musodes, ils diffèrent surtout dans la conformation des périandres.

Celui de M. flavida comprend à sa partie subterminale, ventralement et disposés dans le plan sagittal, deux forts crochets sclérifiés de taille comparable quoique le supérieur soit pointu et crénelé sur son arête interne tandis que l'inférieur est renflé en une petite massue garnie d'épines minuscules; la vesica, partie mem¬ braneuse et dilatable de l'édéage, apparaît portée par un mince plateau sclérifié mais dépourvu de spicule (fig. 1 View Fig et 2 View Fig ).

Chez M. orientalis n. sp., les crochets du périandre sont au nombre de trois, très inégaux. Dans un plan parasagittal, se distingue d'abord une petite pointe supé¬ rieure, coaleseente dans sa portion basale à une large lame en triangle incurvé qui se trouve en-dessous (fig. 4 View Fig ); puis naissant sur la droite de la partie subter¬ minale de l'édéage, se détache une fine baguette d'abord grossièrement cylindri¬ que et lisse, puis claviforme et finement épineuse à l'apex (fig. 5 View Fig et 6 View Fig ). La vesica possède également un plateau de cuticule dure mais qui présente une particularité très notable avec le spicule trapu qui se trouve implanté sur la partie supérieure gauche de sa base (fig". 4 View Fig et 6 View Fig ).

Allotype femelle de même couleur ([lie le mâle, la femelle de M. orientalis n. sp. présente aussi les mêmes caractéristiques morphologiques générales avec, cependant, des homélytres plus longs. Par comparaison avec la femelle de M. flavida , on remarque que l'ovivalvula (la partie externe et sclérifiée du septième sternite) est plus échancrée avec deux festons plus prononcés sur son bord pos¬ térieur (fig. 3 View Fig et 7 View Fig ). Les voies génitales ectodermiques (examinées chez un paratype pour M. orientuliss n. sp.) se sont lnontrees très similaires.

Dimensions en millimètres longueur totale 38 longueur (lu corps 27 et celle de l'homélytre 35; largeur de la tête 4,8 envergure * 76.

Ilubitus larvuire. L'exuvie preilnaginale, ramassee avec le mâle precedent au moment où celui-ci venait de terminer sa métamorphose, permet de (connaître l'habitus larvaire, lequel apparaît très voisin dans son ensemble a celui des larves récemment (décrites de l'espèce type (. M Boulard, 1972). Il existe cependant des variations dans les (détails et, notamment, au niveau des pattes fouisseuses la scie fémorale est composée de six dents chez M. orienlalis n. sp. (fig. 8) alors qu'on en compte très rarement plus (le cinq chez M. fllavida.

.Spécimens examinés Holotype ♂ (et son exuvie préimaginale) Kénya, Mau forest , 15-XII- 1972 (M. Boulard) allotype ♀ Kénya, Kakamega forest ( Kaimosi area ). V -1952 (E. Pinhey) ) parat ♀, Uganda, Kayonza-Kigezi IV- 1953 5 (T. H.E. Jackson ; ♀ Ké nya, Kakamega , VII - VII-1957 (Mrs Board) ) ♀ Uganda,, X- 1962 (R. H. Carcasson) ♀ Kénya, Kakamega, II - 1966 (R. H. (Carcasson).

0l0 t _

Holotype, allotype et 2 paratypes (<♂ e t ♀) Muséum national d ’Histoiro naturelle, Paris (Entomologie) autres paratypes Musémum national de Nairobi (Entomologie).

Kingdom

Animalia

Phylum

Arthropoda

Class

Insecta

Order

Hemiptera

Family

Cicadidae

Genus

Musoda

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