Plagiolepis fallax

Emery, C., 1895, Voyage de M. E. Simon dans l'Afrique australe (janvier-avril 1893). 3 e mémoire. Formicides., Annales de la Société Entomologique de France 64, pp. 15-56 : 29-30

Sous-esp. fallax Mayr .

- Cape Town.

Les ouvrieres de ces deux formes sont tres voisines entre elles; elles sont, toutefois, assez faciles a distinguer lorsqu'on on a sous les yeux un certain nombre d'exemplaires de differentes tailles. P. custodiens atteint une taille maxima un peu plus grande; les exemplaires moyens et grands sont plus elances, les articles du milieu du funicule bien plus de deux fois aussi longs qu'epais. Chez P. fallax , ils ne sont guere plus de deux fois aussi longs qu'epais, meme chez les plus grandes ouvrieres; chez les plus petites, le 3 e article du funicule n'est guere que de moitie plus long qu'epais, tandis qu'il est presque deux fois aussi long qu'epais chez les plus petits P. custodiens .

Cette distinction est fondee sur l'examen de deux ouvrieres typiques de P. fallax , provenant du voyage de la Novara et de la comparaison que M. W. F. Kirby a eu l'obligeance de faire de mes P. custodiens avec le type unique appartenant au British Museum.

Une femelle sans ailes, de Makapan, me parait se rapporter a P. custodiens , a cause de la pubescence moiree de son abdomen. Tout le corps est brun de poix, antennes et pattes brun ferrugineux. La pubescence est abondante sur tout le corps, les poils dresses courts. Tete plus large que longue, retrecie en avant, les yeux bien moins grands que la a \ s-. tance qui les separe de l'articulation des mandibules; celles-ci sont etroites, striees, a 7 dents. Ecaille haute, mince, echancree au milieu. - Long. 9 mill.