Paragus romanicus Stănescu, 1992
publication ID |
https://doi.org/ 10.5169/seals-986025 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.5733021 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/5C1787A2-0249-FFF6-FF62-FCF63152FE81 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Paragus romanicus Stănescu, 1992 |
status |
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Paragus romanicus Stănescu, 1992 View in CoL
P. romanicus View in CoL , dont les larves sont aphidiphages, est une espèce associée aux milieux ouverts (prairies non améliorées) xériques. On la retrouve également dans des clairières et lisières de formations boisées telles que les forêts thermophiles de chênes et de hêtres ( Speight et al. 2015). L’habitat des adultes et des larves est encore mal connu. L’aire de distribution de cette espèces est très large puisqu’on la retrouve du centre de la France aux Alpes et vers le sud jusqu’en Roumanie, en Turquie et jusqu’en Méditerranée. Sa répartition suisse connue s’étend du plateau aux zones non alpines ainsi qu’au jura ( Speight et al. 2015). Ce taxon est considéré par Speight et al. (2015) comme menacé et en déclin au niveau helvétique.
Le fait que plusieurs individus de P. romanicus View in CoL provenaient de pièges à émergence atteste que ce taxon peut effectuer son développement larvaire dans les SPB de type prairies extensives. Cette espèce, dont les larves sont aphidiphage ( Speight et al. 2015), peut donc très probablement jouer un rôle fonctionnel pour les cultures adjacentes aux SPB. Elle s’ajoute à d’autres espèces du même type répertoriées dans le canton [ Episyrphus balteatus (De Geer, 1776) View in CoL , Paragus haemorrhous Meigen, 1822 View in CoL , Sphaerophoria scripta View in CoL (L., 1758)]. Ceci confirme que les habitats situés en périphérie des cultures (vignobles et grandes cultures) sont susceptibles d’augmenter la colonisation des milieux cultivés par des auxiliaires utiles à la lutte de certains ravageurs comme le soulignent Nicholls et al. (2001). L’importance fonctionnelle de cette espèce dépend en grande partie de la gestion des SPB (principalement de la fauche), étant donné qu’elle effectue une grande partie de son développement dans les SPB et que son stade larvaire est lié aux plantes herbacées présentes sur ces prairies.
P. romanicus peut facilement être confondu avec P. bicolor (Fabricius, 1794) . Les femelles de ces deux espèces sont pratiquement indiscernables. En revanche, les mâles se différencient sans ambiguïté à partir des critères présents sur les genitalia ( Fig. 1 View Fig ). Chez P. romanicus , un processus de l’aedeage en forme de pointe est visible sur l’hypopygium observé en vue latérale. Cette pointe est totalement absente chez P. bicolor .
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.