Pseudanapis insolitus, Lucien Berland, 1924
publication ID |
Berland1924aExcerpt |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.6288283 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/58E10A80-4008-1F34-5704-9FCD1CE360B5 |
treatment provided by |
Donat |
scientific name |
Pseudanapis insolitus |
status |
n. sp. |
Pseudanapis insolitus n. sp. (Fig. 75 à 82, p. 201.)
Localité: Nouvelle-Calédonie: Mont Ignambi, 5 AvriI 1911, 1 ♂, 1 ♀ (types); sans localité précise, Coll. E. Simon, i ♀ (cotype).
♂. (Fig. 75 et 76.) Couleur: Céphalothorax et chélicères rougeàtres, très brillants; sternum foncé, à reflets méta] iijues cuivrés; pattes jaunes, concolores, les tarses et métatarses des deux premieres paires un pen plus foncés; abdomen: ie tiers antérieur rougeâtre, cette partie séparée par irne ligne bien nette de la partie postérieure qui est testacée avec, sur la face dorsale, cinq taches grises rayonnantes peu nettes: deux antérieures, deux iatérales et une postérieure; la face ventrale de Pabdomen ainsi quune région assez large autour des filières sont également grises, le haut de la face latéraux est supérieure au diamètre d’un des médians. Bandeau très large, sa Iargeur égalant environ quatre fois le diamètre dun des yeux latéraux, assez sensiblement déclive en avant, creusé en dessous des yeux; vu par dessus, son bord antérieur est régulièrement arrondi en are de cercle. Chélicères plus longues que le bandeau, brusquement et assez fortement élargies au-dessus de leur base; leur marge antérieure porte deux fortes dents arrondies au sommet et à base large (Fig. 77). ^ ièces buccales: pièce labiale plus large que longue, arrondie au sommet; lames-maxillaires plus larges au sommet qu’à la base, à bord antérieur arrondi. Sternum convexe, lisse, un peu plus long que large, écartant largement en arrière les hanehes IV. Pattes I—II—IV—III, fines, les deux premières paires beaucoup plus longues que les autres; elles portent, à la face supérieure, un petit nombre de poils assez longs et fins, ayant Taspect d’épines sans en étre toutefois, et disposés ainsi qu'il suit: un à chaque patella, deux à chaque tibia; de plus, les tibias I portent, sur le cóté antérieur et près de Pextrémité apicale deux épines très rapprochées et; ' acées 1/une derrière 'autre, les métatarses I et II ont aussi, du coté postérieur et non loin de Pextrémité apica e, deux très petits denticules. Les métatarses de toutes les pattes sont bien moins longs que les tarses dont ils égalent à peine le tiers. Les grandes grifi es tarsales sont mutiques (Fig. 80); la griffe impaire, ortement coudée, porte une dent robuste. Abdomen presque glabre, de orme très particulière; vu pardessus (Fig. 76 c’est un ovoide très étroit en avant, vu de cõté, il a la forme d’un triangle irrégulier (Fig. 75) à sommet antérieur, sa partie postérieure étant très élevée et formant une sorte de còne arrondi; antérieurement il débute par une partie cylindrique, qui paralt assez fortement chitinisée, et qui vient se placer dans Téchancrure du céphalothorax. Patte-màchoire (Fig. 81): fémur, patella et tibia très grèles, tibia un peu plus large, supportant un bulbe volumineux, pyriforme, paraissant assez simple, émettant, seu'.ement vers son extrémité, une apophyse assez pointue et deux sortes de lanières sinueuses; pas de paracymbium.
Fig. 75. Pseudanapis insolitus n. sp., ♂, X 25. - Fig. 76. ♂ X 25. - Fig, 77. Id., ♀, chélicère. - Fig. 78. Id., ♀, pièces buccales. - Fig. 79. Id., ♂, métatarse I, vu du côté antérieur. - Fig. 80. Id ♂, extrémité du tarse I, X 200. - Fig, 81. Id., ♂. patte-mâchoire et organe copulateur, vus du còte externe. - Fig. 82. Id., ♀, vue de côté, X 25. postérieure est vaguement teinté de jaune. Céphalothorax (Fig. 75 et 76) très élevé et très bombé en avant, la partie céphalique est nettement séparée de la partie thoracique par une saillie en demi-cercle du milieu duquel se détache un sillon longitudinal qui va jusqu'au bord postérieur du céphalothorax; partie thoracique régulièrement arrondie sur les côtés; bord postérieur creusé d'une profonde et large entaille rectangulaire, où vient s encastrer l'abdomen (Fig. 76); bord frontal tronqué droit, ses angles occupés par les yeux latéraux. Yeux au nombre de six, égaux entre eux: deux medians, se touchant, qui représentent sans doute les medians postérieurs, et de chaque còté, deux latéraux, se touchant également, un peu proéminents; la distance des médians aux
♀. (Fig. 82.) Très semblable au male, notamment par la coloration et la disposition des yeux, qui est exactement la mème; le sternum a également un reflet métallique; elle en diffère par l’absence d’entaille postérieure du céphalothorax et par la forme de labdomen qui est régulièrement globuleux; ses pattes portent les mêmes poils spiniformes dressés et les mèmes denticules aux métatarses I; par contre les épines apicales externes des tibias I manquent et doivent par conséquent étre considérées comme des caractères sexuels secondaires.
Ainsi que l’a signalé M. Simon (/. c., 1905), les pattes-màchoires de a femelle présentent cette particularité unique d’etre réduites aux hanehes, c’est-à-dire aux lames-maxillaires, les autres articles étant absents (Fig. 78;. je ne remarque aucune trace d’épigyne, pas plus sur lexemplaire de MM. Sarasin et Roux que sur celui de la collection E. Simon; peut-étre ces femelles ne sontelles pas entièrement adultes, leur taille, p us faible que celle du male, semble Tindiquer.
Dimensions. ♂ Long, tot.: 2,1 mm.; céphalothorax, long. 0,9 mm., larg. 0,7 mm. ♀. Long. tot. i,6 mm.
Cette espèce appartient sans aucun doute au genre Pseudanapis auquel elle se rattache par la disposition oculaire, la forme da céphalothorax et la malformation des chélicères de la femelle. Elle est assez diiférente des autres espèces du genre par l'abdomen qui est en général fortement cuirassé.
Le genre Pseudanapis est actuellement réprésenté par l'espèce-type: P. paroculus (E. Simon) , 1899, de Sumatra et Java, par l'espèce de Nouvelle-Calédonie signalée par M. E. Simon d’après un exemplaire femelle qui n’avait pas reçu de nom, et par P. algerica (E. Simon) , 1895, d’Algérie, à vrai dire assez differente des deux autres qui sont au contraire très rapprochées. L’ancien genre Anapis est limite aux espèces d’Amérique du Sud dont la femelle a une patte-màchoire normale.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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