Scurriopsis deretrana, Pacaud, 2004

Pacaud, Jean-Michel, 2004, Révision des mollusques du Danien (Paléocène inférieur) du Bassin de Paris. 1. Gastropoda: Patellogastropoda et Vetigastropoda (pro parte), Geodiversitas 26 (4), pp. 577-629 : 588

publication ID

https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4665259

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/492A878D-406B-FF8C-FF03-9763F937FB7A

treatment provided by

Felipe

scientific name

Scurriopsis deretrana
status

sp. nov.

Scurriopsis deretrana n. sp. ( Fig. 4C, D View FIG )

MATÉRIEL TYPE. — Holotype [Ee] ( MNHN R 63291, coll. Meyer).

ÉTYMOLOGIE. — Du latin, dernier Scurriopsis connu.

LOCALITÉ TYPE. — Vigny, Bois-des-Roches, Vald’Oise, Danien (Paléocène inférieur).

DIMENSIONS. — Largeur: 10 mm; hauteur: 9 mm.

DESCRIPTION

La coquille est mince et fragile, à base ovale, très élevée, terminée par un apex s’incurvant du côté antérieur. Le profil antérieur est légèrement excavé; le profil postérieur est convexe. La surface est ornée de 20 côtes arrondies peu proéminentes, séparées par des intervalles plus larges, au fond desquels apparaît une côte médiane plus fine, puis deux costules latérales. Les côtes radiales sont plus fines vers le sommet et égales aux intervales. L’ornementation concentrique est constituée de lignes d’accroissement irrégulières et peu distinctes. La surface interne est inconnue.

DISCUSSION

L’attribution générique de cette espèce proposée ici (Heinz Kollmann 2004 in litt.) est une tentati-

ve de classement dans le genre Scurriopsis . L’ornementation et une coquille élevée, incurvée vers le côté antérieur permettent de distinguer cette coquille des formes hautes de Patella hebertiana (d’Orbigny, 1850) (voir plus loin). De nombreuses espèces crétacées sont attribuables au genre Scurriopsis telles que Helcion conicum d’Orbigny, 1850 du Gault en France, Scurria calyptraeformis Gardner, 1877 du Crétacé (Lower Greensand) d’Angleterre ou Scurriopsis (s.s.) aptiana Kase, 1984 de l’Aptien (Tanohata Formation) du Japon. Le choix du genre Scurriopsis est motivé par la ressemblance de Scurriopsis deretrana n. sp. avec ces coquilles. Acmaea laevigata Binkhorst, 1861 du Maastrichtien du Limbourg (Pays-Bas) , dont le galbe est proche de celui de S. deretrana n. sp., s’en distingue par sa surface lisse. Acmaea sp. 1 ( Kollmann & Peel 1983) du Thanétien (Agatdal Formation) de la péninsule de Nuussuaq ( Groenland occidental) dont la forme rappelle l’espèce de Vigny s’en distingue par son apex plus émoussé et par son ornementation radiale plus fine, constituée par de plus nombreuses côtes. Scurria sp. 1 ( Kollmann & Peel 1983), de la même localité, se distingue de S. deretrana n. sp. par son ornementation crénelée, formée à l’intersection des côtes radiales et de l’ornementation concentrique plus marquée. Le Lepetidae non déterminé, figuré par Kollmann & Peel (1983: fig. 21), se distingue de S. deretrana n. sp. par sa forme comprimée latéralement et par l’absence d’ornementation.

MNHN

Museum National d'Histoire Naturelle

R

Departamento de Geologia, Universidad de Chile

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