Androsace pubescens DC.

Jacquemoud, Fernand & Jordan, Denis, 2015, Typification d’Androsace pubescens DC. (Primulaceae), Candollea 70 (2), pp. 237-239 : 238

publication ID

https://doi.org/ 10.15553/c2015v702a9

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.6303794

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/2952B34E-FFEA-FFAA-FF18-FCAD9FECFCE7

treatment provided by

Carolina

scientific name

Androsace pubescens DC.
status

 

Androsace pubescens DC. View in CoL in Lam. & DC., Fl. Franç. ed. 3, 3: 438. 1805.

Eléments du protologue: «Cette espèce croît parmi les rocailles dans les Alpes; elle a été trouvée par mon frère, au mont Saxonet et au grand Bornan près Genève: on la retrouve probablement dans les Alpes du Dauphiné (Vill.)? etc.»

Neotypus (désigné ici): FRANCE. Haute-Savoie: « Androsace pubescens Dec / Vallée du Reposoir » [ Massif des Vergys ], s.d., Anon . s.n. ( G-DC [ G00139396 ]!).

Le néotype est un seul spécimen, à savoir celui fixé sur la partie supérieure droite de l’étiquette ( fig. 1 View Fig ).

Notes. − Il est nécessaire de se remettre dans le contexte de l’époque par rapport à l’usage, à l’acception et à la précision relativement lâche des noms d’entités géographiques, en particulier ceux des chaînes de montagne, figurant tant sur les étiquettes que dans le protologue. Androsace pubescens DC. , telle que l’a décrite son auteur, est une chasmophyte des parois calcaires subalpines et alpines, dont les premiers échantillons provenaient selon toute vraisemblance du Massif des Vergys (d’Est en Ouest, Bargy, Pointe Blanche et Jallouvre) dominant le Mont Saxonnet, la vallée du Reposoir et le Grand Bornand. La Vallée du Reposoir étant enserrée entre la chaîne des Aravis, au Sud, et celle des Vergys au Nord, qui comportent toutes deux des falaises calcaires, il n’y a aucun élément qui permet de deviner le lieu exact de la récolte. Dans l’usage de l’époque cependant, la «Vallée du Reposoir» désigne autant la vallée que les montagnes qui l’entourent, dont les plus accessibles sont celles de la chaîne des Vergys. De même, il serait peu réaliste de considérer le Grand Bornand s.str. comme «locus classicus», bien que cité dans le protologue. En effet, eu égard à l’usage de l’époque, la citation de Candolle, «[…] et au grand Bornan près Genève.» ne doit pas être prise au pied de la lettre: ce n’est certainement pas dans le village même qu’a pu être récoltée la plante, mais bien dans les montagnes voisines. Il n’est pas impossible cependant qu’un ou des échantillons aient pu être transmis ou vendus au frère d’A.-P. de Candolle par un collecteur local anonyme, précurseur de Eugène Bourgeau (1813-1877) et Joseph Moënne-Loccoz dit «Timothée» (1823-1900) dont les récoltes sont abondamment représentées dans les herbiers genevois, et originaires de Brizon, village très proche du mont Saxonnet et du Grand Bornand. Quant à la proximité de Grand-Bornand par rapport à Genève, elle est toute relative, plus de 40 km en ligne droite et quelques montagnes séparant les deux localités.

Le traitement d’ Androsace pubescens DC. dans le vol. 8 du «Prodromus» ( DUBY, 1844: 48) n’apporte aucune précision quant au collecteur ni au lieu de récolte du matériel original.

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