Parathranites parahexagonum, Crosnier, 2002
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4524979 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/164B879C-1C0F-FFB2-FF24-FC4D0D8A3575 |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Parathranites parahexagonum |
status |
sp. nov. |
Parathranites parahexagonum View in CoL n. sp. ( Fig. 9B View FIG )
Parathranites hexagonum View in CoL – Poupin 1996: 36, pl. 17, fig. b [non Rathbun 1906].
MATÉRIEL TYPE. — La femelle mesurant 22 × 45 mm (MNHN-B 27754), unique spécimen connu, est l’holotype.
LOCALITÉ TYPE. — Polynésie française ; Archipel des Tuamotu , Vanavana, par 240 m de profondeur .
ÉTYMOLOGIE. — Du Grec para, proche, accolé à hexagonum pour rappeler combien cette espèce est proche de celle décrite par Rathbun sous le nom d’ hexagonum . MATÉRIEL EXAMINÉ. — Archipel des Tuamotu. Récoltes SMSRB, Vanavana, stn 331, 20°45,7’S, 139°10,1’W, casier, 240 m, 28.X.1990, J. Poupin coll., 1 ♀ 22 × 45 mm (MNHN-B 27754).
DIAGNOSE. — Rapport largeur (dernières dents antérolatérales incluses)/longueur de la carapace légèrement supérieur à 2. Face dorsale de la carapace couverte, sur presque toute sa surface, de granules assez gros, denses, de taille relativement homogène et moyenne. Région cardiaque de la carapace dépourvue de tubercule médian postérieur. Dent orbitaire externe subdivisée en deux. Bord antérieur du mérus des chélipèdes présentant une dent bifide. Dent de l’angle interne du carpe des chélipèdes très longue, égale à 0,9 fois celle du bord supérieur de la pince.
DISTRIBUTION. — Connu uniquement des Tuamotu par 240 m de profondeur.
REMARQUES
Cette espèce est très proche de P. hexagonum . Elle s’en distingue par:
– la granulation de la face dorsale de la carapace qui est plus dense, formée de granules de taille plus homogène et s’étend sur presque toute la face, laissant ainsi moins visibles les différentes régions;
– les protubérances des régions proto-, métagastriques, cardiaque et branchiales qui sont moins fortes; la protubérance postérieure de la région cardiaque, petite mais toutefois bien visible chez P. hexagonum , totalement absente;
– les dents frontales externes un peu en avant des médianes (au lieu d’être un peu en arrière);
– le bord externe des dents antérolatérales 3-5 (le lobe orbitaire externe étant considéré comme la dent 1) présentant une convexité plus angulaire; – le bord antérieur du mérus des chélipèdes présentant une dent bifide (au lieu d’être simple);
– la très longue dent de l’angle interne du carpe ayant une longueur égale à 0,9 fois celle du bord supérieur de la pince (au lieu de 0,60 à 0,65 chez P. hexagonum ).
Avant qu’il nous ait été possible d’examiner des spécimens de P. hexagonum , nous avions pensé, comme Poupin (1996), que le spécimen récolté à Vanavana était identifiable à cette espèce.
Par la suite nous avons pu examiner le type de l’espèce, un mâle, beaucoup plus petit que notre femelle.
Le fait que nous ne pouvions comparer, alors, que deux exemplaires qui sont de taille et de sexe différents, ne nous mettait pas dans une situation bien confortable, car il était difficile de déterminer quelles variations pouvaient être spécifiques, ou individuelles, ou en liaison avec la taille et le sexe. En particulier, il est possible que l’épine bifide du bord antérieur du mérus, observée chez l’unique spécimen de P. parahexagonum n. sp., soit une variation individuelle.
L’examen dans un second temps, grâce au Dr Ng, de deux spécimens de P. hexagonum de même taille et l’un de même sexe que notre spécimen, a enlevé nos doutes quant au fait que nous nous trouvions devant deux espèces distinctes, la granulation de la carapace et la taille de la grande épine du carpe, en particulier, s’étant révélées constantes chez P. hexagonum .
Il est certain que la capture d’un mâle de P. parahexagonum n. sp., en permettant de découvrir la forme de l’abdomen et du premier pléopode mâles, fournira des arguments complémentaires essentiels.
Coloration
Poupin (1996: pl. 17, fig. a) a publié une photo en couleur de cette espèce. Elle semble très peu colorée avec seulement une bande transversale rougeâtre sur le mérus, le carpe et le propode des P2-P5, ainsi que sur la dernière dent antérolatérale de la carapace.
REMARQUES SUR LA COLORATION
DES PARATHRANITES
En débutant ce travail, nous espérions que la coloration des Parathranites nous permettrait d’étayer nos conclusions tirées d’un examen morphologique de notre matériel et ce d’autant plus que des photos en couleur sont prises lors des campagnes faites par l’IRD. Nous avons malheureusement dû déchanter: peu des photos disponibles sont suffisamment bonnes pour être utilisées et la plupart concernent P. orientalis .
D’une manière générale les Parathranites présentent des péréiopodes clairs avec de larges bandes colorées transversales de teinte rougeâtre. On observe souvent une large bande, plus ou moins médiane, sur le mérus et le propode, et une autre étroite, sub-basale sur le carpe. Les dactyles sont souvent décolorés. Mais ce schéma semble très variable: les bandes varient beaucoup en largeur et en position, les dactyles peuvent être entièrement colorés. Les extrémités des doigts des chélipèdes sont le plus souvent colorées. La carapace présente également de grandes variations et ce chez des exemplaires de la même espèce capturés simultanément. Sa teinte générale est marbrée, le rouge et le blanc (ou plutôt le jaunâtre) étant disposés de manières très diverses. Souvent les zones méso- et métagastrique sont fortement décolorées, tandis que la pointe des dents antérolatérales est rouge; chez les espèces fortement granuleuses, les gros granules sont fréquemment colorés en rouge. La question devra être reprise par des examens de matériel frais et apportera, certainement, des éléments intéressants.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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Genus |
Parathranites parahexagonum
Crosnier, Alain 2002 |
Parathranites hexagonum
POUPIN J. 1996: 36 |