Halictus sexcinctus (Fabricius, 1775)
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.11588714 |
publication LSID |
lsid:zoobank.org:pub:AF3B616C-0C53-4557-810A-65ABA6CD123F |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.11588869 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03F9879C-FFB3-FFD2-FF78-2CE3FDAB753D |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Halictus sexcinctus (Fabricius, 1775) |
status |
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Halictus sexcinctus (Fabricius, 1775) View in CoL . Statut ( Belgique): VU
L’halicte six-bandes ( Fig. 17 View Fig ), Halictus sexcinctus est une espèce dont le caractère social est discuté. En Europe du Nord et en Europe centrale, l’espèce adopte un mode de vie solitaire (WESTRICH, 2019). En Europe méridionale, plusieurs types d’organisations sociales (communale et eusociale primitive) semblent se côtoyer au sein de populations pourtant voisines (RICHARDS et al., 2003). L’espÈce est polylectique, avec une affinité pour les fleurs de la famille des Asteraceae (centaurées, chardons, pissenlits, etc.). La plante la plus visitée au sein de notre échantillon est Carduus nutans (14 spécimens), suivie par Cirsium vulgare (11 spécimens). L’espèce pourrait donc avoir été affectée par la législation sur l’échardonnage (A. R. du 19/11/1987, article 43). L’habitat est le plus souvent xérothermophile avec, par exemple, des carrières, des terrils, des dunes, des talus ensoleillés, des prairies ou des lisiÈres exposées au soleil. La nidification s’effectue généralement en grand nombre sur un substrat sablonneux, dans des pentes abruptes dépourvues de végétation. Des sentiers à faible déclivité et forte compaction sont également colonisés (PEETERS et al., 2012; PAULY, 2017b; WESTRICH, 2019).
Au total, notre échantillon comporte 67 spécimens parmi lesquels 30 proviennent d’un unique site situé à quelques mètres de la carrière de craie d’Harmignies (Mons). Compte tenu du nombre de spécimens actuellement enregistrés dans la banque de données SAPOLL (981; FOLSCHWEILLER et al., 2020b), cette population mériterait une attention particulière. Avec 13 spécimens capturés, le terril d’Hensies constitue le second site doté de la plus haute abondance. Ce site était déjà connu pour abriter de vastes populations de cette espèce (RASMONT et al., 1990). D’autres terrils pourraient éventuellement Être colonisés si une trame verte assurait leur connexion aux populations déjà recensées. Ceux-ci pourraient également-être aménagés de maniÈre à présenter des sites de nidification favorables (création de microfalaises dans le sable). Les autres spécimens dont nous disposons sont dispersés dans plusieurs prairies et friches pour lesquels des pratiques comme le fauchage progressif ou la limitation de l’échardonnage pourraient s’avérer bénéfiques.
R |
Departamento de Geologia, Universidad de Chile |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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