Ophutasjjongia australiensis var. mucronata, Topsent, 1896

Topsent, Émile, 1896, Spongiaires de la baie d'Amboine. (Voyage de MM. M. Bedot et C. Pictet dans l'archipel Malais.), Revue Suisse de Zoologie 4 (3), pp. 421-487 : 449-450

publication ID

https://doi.org/ 10.5962/bhl.part.35507

DOI

https://doi.org/10.5281/zenodo.5539593

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03D9BB78-9449-FFD4-FF68-2DBDBD44FD66

treatment provided by

Diego

scientific name

Ophutasjjongia australiensis var. mucronata
status

var. nov.

OphUtasjJongia australiensis Ridley var. mucronata n. var.

Deux spécimens, l'un dans l'alcool, l'autre desséché.

Il existe une ressemblance évidente entre ces Eponges et le spécimen unique de Ophlttaspongia australiensis Ridley (19, p. 442). De part et d'autre, les caractères extérieurs, la structure de la charpente, les dimensions et le type sinon la forme des mégasclères sont les mêmes. Seulement, l'identité ne s'étend pas aux détails de la spiculation.

Les styles lisses qui, épars, hérissent les fibres, ne diffèrent pas de ceux de 0. australiensis ; ils mesurent, en effet, 130 p de longueur sur 10^ d'épaisseur et sont sensiblement droits, trapus, avec une pointe effilée graduellement et une base plutôt un peu plus mince que la portion moyenne de la tige. Quant aux autres mégasclères, qui s'alignent dans l'intérieur des fibres et s'enchevêtrent dans la chair et dans l'ectosome, ce ne sont plus ici de purs strongyles, mais des tornostrongyles, car un de leurs bouts s'attéuue constamment en une pointe conique à une distance de l'extrémité égale environ à une fois le diamètre du spicule. Ces tornostrongyles, droits, minces et lisses, ont, à cela près, l'aspect des strongyles de 0. australiensis ; ils mesurent la même longueur, 190 à 200 p, et la même épaisseur, 4 y .. C'est comme si l'on avait affaire à des véritables 0. australiensis dont tous les mégasclères principaux du squelette auraient subi une déformation, et le fait paraît d'autant plus vraisemblable que la pointe des tornostrongyles se montre fréquemment mal constituée, noueuse, ou légèrement étranglée, avec, en ce cas, l'apparence d'un mucron.

Ce qui, en revanche, me porte à supposer qu'il y a autre chose qu'une variation individuelle, c'est que les microsclères du type seraient en plus frappés d'atrophie; je n'ai pas, en effet, observé ici les toxes de 0. australiensis .

Peut-être serait-il exagéré de créer une espèce d'après ces deux différences? Il s'agit, pour tout le moins d'une variété, jusqu'à ce qu'on sache mieux de quelles variations 0. australiensis est capable.

Darwin Core Archive (for parent article) View in SIBiLS Plain XML RDF