Tarbellastraea ellisiana ( Defrance, 1826 )
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.5377600 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03D38D5F-B410-FFD1-FF6F-FCB6D992FE0E |
treatment provided by |
Marcus |
scientific name |
Tarbellastraea ellisiana ( Defrance, 1826 ) |
status |
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Tarbellastraea ellisiana ( Defrance, 1826) View in CoL (Fig. 2D)
Astrea ellisiana Defrance, 1826: 382 View in CoL .
? Stylina thyrsiformis Michelin, 1841 in Michelin 1840 - 1847: 50, 51, pl. 10, figs 6, 7.
? S. stricta Michelin, 1841 in Michelin 1840 -1847: 50, 51, pl. 10, figs 6, 7.
Phyllocoenia carryensis d’Orbigny, 1852: 147 .
Tarbellastraea carryensis View in CoL – Chevalier 1961: 195, pl. V, fig. 8, pl. VII, fig. 4, pl. XXIV, fig. 6. — Budd et al. 1996: 543, pl. I, figs 5, 6.
Heliastraea conoidea Reuss, 1871: 240 View in CoL , pl. 10, fig. 3.
Tarbellastraea ellisi (pars) – Alloiteau 1957: 128, non pl. 8, figs 4, 15.
Tarbellastraea ellisiana View in CoL (pars) – Chevalier 1961: 194.
Tarbellastraea ellisiana View in CoL – Cahuzac & Chaix 1996: 117, 119, 121. — Budd et al. 1996: 546, pl. III, fig. 2 [non fig. 1 = Antiguastraea alveolaris (Catullo, 1856) ].
MATÉRIEL TYPE. — Deux syntypes de la collection Defrance, perdus. Un néotype choisi par Alloiteau in coll. Defrance, Caen.
HORIZON TYPE. — Burdigalien.
LOCALITÉ TYPE. — Saint-Paul-lès-Dax (lieu-dit Moulin de Cabanes, Landes, France).
MATÉRIEL EXAMINÉ. — Quelques colonies du Tortonien de Crète (Psalidha) et quelques autres du Messinien d’Algérie (Cheurfa).
DIAGNOSE. — Cette espèce souffre, comme d’ailleurs toutes les espèces rattachées au genre Tarbellastraea , d’une ambiguité majeure: la confusion effectuée par tous les auteurs, depuis la création du genre par Alloiteau (1957), avec le genre Antiguastraea qui pourtant a été parfaitement défini par Vaughan en 1919: « Growth form massive; asexual reproduction by intercorallite budding; septal margins very obscurely dentate, subentire; corallites usually joined by thin costae; columella lamellar, usually well developed and prominent; exothecal and endothecal dissepiments highly developed. » Il est donc clair (notamment au vu des figures 3-3a, 4-4a de la pl. 98 de Vaughan) que les seules différences entre Tarbellastraea et Antiguastraea résident dans la nature de l’endothèque et de l’exothèque (et non dans l’abondance de ces éléments, qui est un facteur dépendant du milieu): endothèque et exothèque rares et tabulaires chez Tarbellastraea , exubérantes et vésiculeuses chez Antiguastraea . Les récoltes abondantes sur le terrain confirment l’existence de deux stocks correspondant précisément aux deux genres en question: un premier stock possède un squelette très peu dense, avec une endothèque et une exothèque uniquement vésiculeuses, par ailleurs très exubérantes: c’est la définition même du genre Antiguastraea ; l’autre stock possède un squelette relativement dense, dont l’endothèque et l’exothèque sont rares et uniquement tabulaires: il faut réserver à ce stock la dénomination de Tarbellastraea . C’est ainsi que tous les spécimens dénommés jusqu’ici Tarbellastraea ellisiana , possédant quatre cycles incomplets de septes et des diamètres calicinaux allant de 2,5 à 4 mm, doivent être partagés entre cette espèce et Antiguastraea alveolaris (Catullo, 1856) qui est aussi plocoïde, avec une columelle lamellaire, mais dont exothèque et endothèque ont les propriétés décrites ci-dessus. Il en est de même pour Tarbellastraea reussiana (espèce étudiée plus loin) dont beaucoup d’exemplaires cités en littérature doivent être reclassés dans une autre espèce d’ Antiguastraea que C. Chaix a récoltée tant dans l’Oligo-Miocène d’Aquitaine que dans le Miocène de Méditerranée. Toutes les études sur Tarbellastraea sont à reprendre sur ces bases, les deux genres étant fort aisés à distinguer sur le terrain, et cohabitant parfois.
Ce schéma étant établi, nous avons, dans le Miocène supérieur de Méditerranée, rencontré uniquement le genre Tarbellastraea , la dernière apparition du genre Antiguastraea semblant se situer dans le Serravallien de Crète (récoltes de B. Delrieu), en faciès marneux avec des conditions encore relativement favorables par rapport aux périodes suivantes. Le genre Tarbellastraea semble plus résistant aux conditions défavorables.
RÉPARTITION STRATIGRAPHIQUE ET GÉOGRAPHIQUE – Aquitanien: France (Aquitaine, Provence ), Portugal ;
– Burdigalien: France (Aquitaine), Portugal, Nerthe;
– Langhien: France (Aquitaine), colline de Turin;
– Tortonien: Crète (Psalidha);
– Messinien: Algérie (Cheurfa).
ET |
East Texas State University |
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Class |
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Order |
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Family |
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Genus |
Tarbellastraea ellisiana ( Defrance, 1826 )
Chaix, Christian & Martin, Jean-Paul Saint 2008 |
Tarbellastraea ellisiana
CAHUZAC B. & CHAIX C. 1996: 117 |
BUDD A. F. & BOSELLINI F. R. & STEMANN T. A. 1996: 546 |
Tarbellastraea ellisiana
CHEVALIER J. P. 1961: 194 |
Tarbellastraea ellisi
ALLOITEAU J. 1957: 128 |
Heliastraea conoidea
REUSS A. E. VON 1871: 240 |
Astrea ellisiana
DEFRANCE M. 1826: 382 |