Microcosmus santoensis, Monniot & Monniot, 2003
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4525077 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03CA87A9-A749-FFB1-FC82-FAABAD65707A |
treatment provided by |
Felipe |
scientific name |
Microcosmus santoensis |
status |
sp. nov. |
Microcosmus santoensis n. sp.
( Figs 39 View FIG ; 40 View FIG )
MATÉRIEL TYPE. — Vanuatu. Île Espiritu-Santu, 15°04’S, 167°07’E, 125-129 m, 7.X.1994, 2 syntypes (MNHN S2 MIC 178).
ÉTYMOLOGIE. — Le nom spécifique se rapporte à l’île Espiritu-Santo près de laquelle l’espèce a été chalutée.
DESCRIPTION
Le plus grand des deux spécimens récoltés mesure 9 mm de diamètre, il est décrit ici. L’autre de
B, C
1,5 mm a le même aspect. Le corps est incrusté de sable. Il porte des rhizoïdes ensablés denses sur toute la partie ventrale. Les siphons écartés sont peu saillants. Dans cette première tunique on trouve une deuxième enveloppe, fine, solide, incrustée de particules sableuses fines, qui n’adhère à l’enveloppe extérieure que dans la partie basale du corps. Au niveau de cette tunique interne les deux siphons coniques sont saillants écartés l’un de l’autre.
Les spinules sont denses sur la tunique interne réflexe des siphons. Leur base est étroite puis brusquement élargie en une écaille en losange qui a une pointe apicale particulièrement aiguë ( Fig. 39 View FIG ).
Débarrassé des deux tuniques, le manteau est peu opaque. Les fibres qui constituent les sphincters des siphons s’étalent largement à la base de ceuxci et s’entrecroisent avec les fibres musculaires longitudinales pour former un tissage très régulier.
Dans le siphon buccal, entre la ligne d’insertion de la tunique réflexe et les tentacules, le manteau est hérissé de papilles filiformes que l’on retrouve aussi sur la partie interne du grand vélum buccal ( Fig. 40A View FIG ). Les tentacules de trois ordres n’ont que de courtes ramifications primaires. Les plus gros tentacules portent quelques ramifications secondaires en boutons. L’espace entre les tentacules et le bourrelet péripharyngien est couvert de papilles ( Fig. 40D View FIG ). Le bourrelet péripharyngien est sinueux autour des plis branchiaux, ses deux bords égaux sont profondément indentés dorsalement. Le tubercule vibratile occupe toute la largeur du V dorsal ( Fig. 40D View FIG ). Le ganglion nerveux est très allongé. La branchie a sept plis de chaque côté selon la formule:
D.E. (9) 2 (13) 2 (15) 3 (17) 3 (17) 2 (16) 2 (9) 1 - R. - 3 (10) 1 (14) 2 (17) 2 (18) 2 (14) 2 (11) 1 (15) E.G. Les plis s’amenuisent progressivement vers le fond de la branchie. On ne trouve de sinus parastigmatiques que dans la moitié antérieure de la branchie. Les mailles branchiales contiennent moins de stigmates vers la partie postérieure.
Le tube digestif a une position ventrale ( Fig. 40C View FIG ). Il décrit une boucle longue très fermée et le rectum croise l’oesophage. L’oesophage est long et étroit. L’estomac est recouvert de lamelles longitudinales saillantes. Large au niveau du cardia, il présente ensuite une portion globuleuse nettement séparée de l’intestin ( Fig. 40A View FIG ). Le rectum s’incurve en une boucle secondaire et pénètre dans le siphon cloacal. L’anus est lisse.
De chaque côté, une gonade allongée, à contours ondulés, est contenue dans une enveloppe mince hérissée de nombreuses papilles fines ( Fig. 40A View FIG ). La gonade gauche croise le rectum ( Fig. 40E View FIG ). Dans chaque gonade, l’ovaire s’étend en une masse unique sur laquelle les lobules testiculaires forment deux groupes inégaux ( Fig. 40D View FIG ).
L’oviducte débouche par une courte papille à l’extrémité postérieure de l’ovaire. Le spermiducte n’a pas été vu.
Il n’y a pas d’endocarpes.
Le siphon cloacal et son grand vélum sont tapissés intérieurement de papilles filiformes.
REMARQUES
Par sa double tunique, sa musculature et la forme de ses gonades, Microcosmus santoensis n. sp. se rapproche beaucoup de M. manaarensis H e r d m a n, 1 9 0 6 e t d e M. bitunicatus Monniot F. & Monniot C., 2001 . Mais ces deux espèces n’ont que six plis branchiaux de chaque côté.
Famille PYURIDAE Hartmeyer, 1908
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.