Phanerodiscus, Cavaco, 1955
publication ID |
https://doi.org/ 10.5281/zenodo.4605169 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03BD8798-FFAD-FFFD-27CB-3FEBFC7BFA76 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Phanerodiscus |
status |
|
PHANERODISCUS Cavaco View in CoL
Notul. Syst. (Paris) 15: 11 (1954).
TYPE. — Phanerodiscus perrieri Cavaco.
Le genre Phanerodiscus , endémique de Madagascar, est composé de 3 espèces qui se distinguent essentiellement par le fruit et plus particulièrement par la forme de l’induvie qui l’entoure. Les feuilles sont caduques selon une périodicité inconnue, mais vraisemblablement annuelle, les feuilles chutant en cours de saison sèche. La floraison a généralement lieu sur des rameaux défeuillés que CAPURON (1968) estimait de deux ans d’âge. En période de floraison, certains rameaux non florifères peuvent rester feuillés. Les fleurs des différentes espèces sont de morphologie très similaire. Elles possèdent 5 ou 6 pièces florales par cycle (sépales, pétales et étamines). Mais ce nombre de pièces florales est plus lié à l’individu qu’à l’espèce. La morphologie florale est difficilement utilisable pour distinguer les différentes espèces. Le fruit est une drupe entourée par une structure accrescente ou induvie. Cette structure ne semble pas comporter d’homologue dans le reste du règne végétal, puisque, bien que placée entre les sépales et le « disque » supportant les pétales et les étamines ( Fig. 1C,D View Fig ), elle est totalement invisible dans les fleurs à l’anthèse ( Fig. 1A,B View Fig ).
CAPURON (1968) décrit cette induvie de la manière suivante:
« L’accroissement latéral des tissus donne naissance à une coupe (appelons la coupe induviale) plus ou moins hémisphérique, (à parois épaisses vers le bas, s’amincissant vers le haut jusqu’à son bord supérieur qui est tronqué droit ou plus ou moins sinué) et qui s’applique sur la base du fruit. Sur la face externe de la coupe induviale prend naissance, soit le long d’une ligne presque circulaire, soit le plus souvent le long d’une ligne très festonnée (les festons alternent avec les sépales), une grande expansion membraneuse (appelons la membrane induviale) qui, à maturité du fruit, constitue la partie la plus visible et la plus importante de l’induvie; cette expansion, parcourue par de nombreuses nervures longitudinales (anastomosées entr’elles par quelques ramifications) est soit entière ou presque à son sommet soit profondément découpée en autant de lobes qu’il y a de sépales au calice. Coupe induviale et expansion membraneuse sont finement pubérulentespapilleuses, surtout sur la face interne ».
En d’autres termes, l’induvie est constituée de deux parties:
— la coupe induviale, qui enserre la base du fruit, dont le bord supérieur (visible uniquement après dissection) est tronqué droit chez Phanerodiscus perrieri et P. capuronii , ou sinueux chez P. diospyroidea ( Fig. 2B,C,E View Fig );
— la membrane induviale, qui correspond à une ou plusieurs excroissances membraneuses qui s’insèrent sur la coupe induviale et constituent la partie la plus visible à maturité. Chez Phanerodiscus diospyroidea et P. capuronii , cette membrane est composée de « festons », aussi nombreux que les pétales et alternant avec eux ( Fig. 2C,D View Fig ). Chez P. perrieri , cette membrane induviale est entière, de forme approximativement cylindrique, et dépourvue de « festons » ( Fig. 2A View Fig ). Cette membrane induviale s’insère toujours sur la coupe induviale selon une ligne sinueuse.
Lors de la formation du fruit, la membrane induviale se développe en premier. Lorsque le fruit est jeune, la membrane induviale le dépasse largement, et souvent présente une morphologie sensiblement différente du fruit mature. De tels jeunes fruits, avec une membrane induviale atypique sont visibles sur l’échantillon SF 27325 ( Fig. 1E View Fig ), correspondant à Phanerodiscus diospyroidea , ou sur Schatz 3439 illustré sur le site du Missouri Botanical Garden, http://www.mobot. org/MOBOT/ Madagascar /Image/638_080I.jpg et appartenant à P. capuronii .
La distribution de ces trois espèces est clairement disjointe, chacune n’est connue que d’une région géographique assez restreinte. Phanerodiscus perrieri se rencontre à proximité de Mahajanga, au Nord-Ouest de Madagascar. Phanerodiscus diospyroidea a été collecté uniquement dans la province de Antsiranana, à l’extrême Nord de Madagascar. Quant à Phanerodiscus capuronii il est connu uniquement des forêts littorales au Sud de Toamasina, sur la côte Est de Madagascar (Fig. 3).
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.