Oxyarietites, Dommergues & Goolaerts, 2012

Dommergues, Jean-Louis & Goolaerts, Stijn, 2012, Oxyarietites boletzkyi n. gen., n. sp., nouveau genre et nouvelle espèce d’ammonite dans le Sinémurien inférieur de Bourgogne (France): un rare précurseur des morphologies oxycônes pour le Jurassique, Geodiversitas 34 (3), pp. 517-529 : 524

publication ID

https://doi.org/ 10.5252/g2012n3a4

persistent identifier

https://treatment.plazi.org/id/03BC87D9-2753-0834-CB65-7596D6B2C95D

treatment provided by

Marcus

scientific name

Oxyarietites
status

 

Oxyarietites View in CoL ? sp. ( Figs 3E, F View FIG ; 4B)

Agassiceras sp. – Corna & Dommergues 1995: pl. 5, fig. 2.

MESURES. — Malgré une préservation imparfaite, une série incomplète de mesures a pu être effectuée ( Tableau 2).

ÂGE ET DISTRIBUTION. — L’ammonite décrite ici est le seul spécimen qui puisse être rapproché avec réserves du genre Oxyarietites n. gen. Elle provient de la même coupe et du même banc (Mandelot, niveau 96 moyen) que l’holotype d’ Oxyarietites boletzkyi n. gen., n. sp. Son âge correspond au Sinémurien inférieur, chronozone à Semicostatum (sous-chronozone à Scipionianum ou à Sauzeanum) ou chronozone à Turneri ( Corna & Dommergues 1995) .

DESCRIPTION

Cet exemplaire est un moule interne d’aspect phosphaté, partiellement encroûté et corrodé, d’environ 28 mm de diamètre. Les lignes de sutures ne sont pas visibles et il est difficile de dire s’il s’agit d’un phragmocône plus ou moins complet ou d’un exemplaire pourvu de tout ou partie de la loge d’habitation. Il pourrait s’agir d’une forme micromorphe (taxon de petite taille ou dimorphe microconche) dont l’aspect légèrement extraombiliqué du dernier demi-tour de spire pourrait correspondre à la loge d’habitation d’un exemplaire adulte.

La coquille comprimée (E/D = 27%) est d’un type intermédiaire entre les morphologies platycône et suboxycône. Il s’agit d’une forme plutôt involute avec un ombilic qui dépasse à peine 30 % du diamètre de la coquille et un recouvrement assez important des tours successifs. L’ombilic est peu profond. Le mur ombilical est indistinct et le passage de l’aire ombilicale à la base des flancs s’effectue assez progressivement sans rebord ombilical bien différencié ( Figs 3F View FIG ; 4B). Les flancs sont, sur les deux tiers inférieurs de la hauteur du tour, légèrement bombés et à peine convergents. Ils se cintrent ensuite assez rapidement en direction du ventre. La section du tour, subovale à subogivale, est franchement comprimée (E/H = 0,67). L’aire ventrale porte une carène peu élevée et peu tranchante. Elle est bordée de méplats obliques qui se différencient difficilement de la partie supérieure des flancs ( Figs 3E View FIG ; 4B). L’ornementation latérale, assez lâche et plutôt inconsistante, se réduit à quelques bourrelets peu individualisés. Ces bourrelets – une dizaine sur le dernier demi-tour – ne sont perceptibles qu’en lumière rasante et surtout vers le tiers médian des flancs ( Fig. 3F View FIG ).

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