Pteris perrieriana C.Chr.
publication ID |
https://doi.org/ 10.5252/a2016n1a2 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.4768416 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03A987A5-5E30-FFF5-FC7C-341AFD90FA93 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Pteris perrieriana C.Chr. |
status |
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Pteris perrieriana C.Chr. View in CoL
Dansk Botanisk Arkiv 7: 132, pl. 51, fig 1 (1932), nom. nov. pour P. quadriaurita Retz. var. africana Bonap. View in CoL fa trachyrachis Bonap. View in CoL , non Pteris trachyrachis (Bonap.) C.Chr. (1932) View in CoL . — Type: Madagascar, massif du Manongarivo, 1600 m, VI.1909, Perrier de la Bâthie 7851 (lecto-, P[P00483469, P00483470, P00483471, P00483472, matériel fertile]!, désigné par Christensen [1932]); s.loc., Perrier de la Bâthie 6102a-c [b] (paralecto-, P[P00483443, P00483462, P00483463, matériel stérile]! et [P00483444!, matériel fertile]).
P. quadriaurita Retz. var. africana Bonap. , Notes ptéridologiques 5: 71 (1917), syn. nov. — Type: Madagascar, [transition entre les] régions floristiques de l’Est et du Centre, forêt d’Analamazaotra, 800 m, s.d., Perrier de la Bâthie 6102b [a] (holo-, P[ P00483446 ]!; iso-, P[ P00483445 ]!).
DISCUSSION
Christensen (1932: 131) place P. quadriaurita Retz. var. africana Bonap. en synonymie de P. griseoviridis C.Chr. et non de P. perrieriana comme il est indiqué ici. Ces deux dernières espèces présentent de grandes similitudes, mais aussi des différences notoires: leur limbe est 1-penné-pinnatiséqué, la marge de l’apex des segments ultimes est crénulée, crénée ou dentée, la face abaxiale du rachis et des costae est plus ou moins muriquée et les nervures sont libres. Mais, l’observation des types et de nombreux autres spécimens de l’herbier de Paris (P) nous permettent de préciser ci-dessous les caractères discriminants entre ces deux espèces. Ils concernent la taille et la forme des segments du limbe, la présence ou l’absence d’écailles sur le pétiole et la longueur des sores.
CLÉ D’ IDENTIFICATION DE L’ ESPÈCE PTERIS PERRIERIANA C.CHR. ET DES ESPÈCES MALGACHES AFFINES
1. Segments isomorphes; long de 1,3-2,2 cm; oblongs; à apex arrondi à obtus; premiers segments des pennes proximales et moyennes plus longs et plus découpés que les suivants; pétiole non écailleux; sores le plus souvent courts, n’atteignant pas le sinus ..................................................................................... P. griseoviridis C.Chr. View in CoL
— Segments dimorphes, les fertiles longs de 2,5-5,0 cm; lancéolés à linéaires, à apex aigu à sub-obtus; segments inférieurs des pennes proximales et moyennes plus courts ou de même longueur et même degré de découpure que les suivants; pétiole écailleux sur au moins la moitié de sa longueur; sores plus longs atteignant généralement le sinus ............................................................................................................................. P. perrieriana View in CoL
Le type de P. quadriaurita var. africana, Perrier de la Bâthie 6102 [a], est constitué de deux parts stériles (P00483445 et P00483446) portant la mention « Pteris quadriaurita Retz. var. africana R. Bonaparte var. nov. » de la main de Bonaparte. Sur ces deux parts, le pétiole est écailleux et les segments proximaux des pennes inférieures sont plus courts que les suivants. D’où la décision de placer cette variété en synonymie de P. perrieriana et non de P. griseoviridis .
SYNONYMIES REJETÉES
PTERIS REMOTIFOLIA BAKER / P. REMOTIPINNA BONAP.
Ces deux espèces, malgré leur morphologie bien distincte ont été souvent confondues. Le limbe de P. remotifolia est 2-penné avec des pinnules libres, sessiles; celui de P. remotipinna est 1-penné-pinnatiséqué avec les segments à bases contiguës, adnés sur toute leur largeur. Les confusions proviennent du fait que le type de P. remotifolia, Gilpin s.n. (K?) est introuvable et que la diagnose ( Baker 1877) se fonde sur des individus jeunes. Christensen (1932: 136, pl. 53, figs 3-5) maintient les deux entités séparées mais, dans son ouvrage, une certaine confusion persiste au niveau des spécimens cités et dessinés. Decary 1754 (P!) par exemple, placé et illustré sous P. remotipinna , possède un limbe 2-penné avec des pinnules libres et appartient donc à P. remotifolia . Tardieu-Blot (1958) suivie par Roux (2009) établit la synonymie entre les deux espèces, sans justifier sa position. L’herbier de Paris (P) abrite une collection de 23 spécimens de Pteris remotifolia dont un, au stade juvénile, Corréard s.n. (P01310373), correspond parfaitement à la diagnose de Baker, et d’autres adultes sur lesquels les caractères discriminants sont observables et les dimensions représentatives de l’espèce mesurables. Nous adoptons ici le point de vue de Christensen (1932), en dissociant ces deux espèces et en proposant une nouvelle description et des illustrations de chacune d’elles.
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
Kingdom |
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Phylum |
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Order |
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Family |
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Genus |
Pteris perrieriana C.Chr.
Rakotondrainibe, France & Jouy, Alain 2016 |
P. quadriaurita Retz. var. africana Bonap.
R. Bonaparte 2016 |
Pteris trachyrachis (Bonap.) C.Chr. (1932)
C. Chr. 1932 |