Ptilinopus flavicollis Bonaparte, 1854

Voisin, Claire, Voisin, Jean-François, Jouanin, Christian & Bour, Roger, 2008, Liste des types d’oiseaux des collections du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris. 17: Pigeons (Columbidae), complément, Zoosystema 30 (4), pp. 773-779 : 775

Ptilinopus flavicollis Bonaparte, 1854

Ptilinopus flavicollis Bonaparte, 1854a: 20 .

IDENTITÉ. — Ptilinopus regina flavicollis Bonaparte, 1854 .

SPÉCIMENS TYPES. — Paralectotypes: C.G. 2005-2539 (A.C. 11199; N.C. 154). — Inscriptions sous le socle: Timor / Maugé / Exp. de la Découverte / an 12 / 11.199 / Ptilopus Ewingii / Gould / Type de Ch. Bp. — Étiquette du socle: 1) Ptilopus Ewingii / (Gould.) / Exp.BaudinTimor; 2) Type de Pt. flavicollis / Bp. [manuscrit].

C.G. 2005-2542 (A.C. 11200; N.C. 155). — Inscriptions sous le socle: Timor / Exp. Freycinet / M. Quoy et Gaimard / 1820 n° 234 / Ptilopus Ewingii / Gould. — Étiquette du socle: 1) Ptilopus Ewingii / (Gould.) / L’Uranie Timor; 2) Type de Pt. flavicollis / Bp. [manuscrit].

LOCALITÉ TYPE. — Timor.

REMARQUES

Bonaparte (1854a) indique dans sa description de Ptilinopus flavicollis qu’il a étudié des spécimens récoltés par Maugé ainsi que par Quoy et Gaimard, ce qui correspond bien aux indications des spécimens du MNHN, mais il ne précise pas leur nombre. Lors de la rédaction de notre liste des types de pigeons ( Voisin et al. 2004) nous pensions qu’il n’y en avait que deux, le nº C.G. 2002-128 et un spécimen conservé au BMNH (1842-1-19-4). Selon Warren (1966), qui l’a désigné comme « Holotype », et R. Prys-Jones (comm. pers.) ce dernier provient du Musée de Leyde ( Pays-Bas). Dans ces conditions, le spécimen de Tring est le lectotype du taxon Ptilinopus flavicollis et les trois spécimens du MNHN à Paris des paralectotypes ( ICZN 1999: article 74.6).Cependant on peut remarquer que rien n’indique que le spécimen de Tring ait bien appartenu à la série type du taxon Ptilinopus flavicollis telle qu’elle a été définie par Bonaparte.Il ne porte aucune étiquette ancienne, ni aucune date ou nom de collecteur.On sait seulement qu’il est originaire de Timor et se trouvait dans un lot de 92 spécimens acquis à un commerçant, J. Leadbeater, et dont «beaucoup étaient des doubles du Musée de Leiden [...] provenant des expéditions de S. Muller et d’autres naturalistes néerlandais » ( Sharpe 1906). La stabilité de la nomenclature n’étant pas menacée, nous n’avons pas cru nécessaire de pousser nos investigations plus loin.