Limoniscus violaceus (P. W. J. Müller, 1821)
publication ID |
https://doi.org/ 10.5169/seals-986019 |
DOI |
https://doi.org/10.5281/zenodo.8033759 |
persistent identifier |
https://treatment.plazi.org/id/03931033-4C59-FF96-AC86-7304FD1A1316 |
treatment provided by |
Carolina |
scientific name |
Limoniscus violaceus (P. W. J. Müller, 1821) |
status |
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Limoniscus violaceus (P. W. J. Müller, 1821) (Elateridae, Dendrometrinae) (Fig. 2a)
– Restes (élytres, pronota) de 3 individus, 1 larve, Fully ( VS), 822 m, 29.6.2017, leg., det. & coll. Chittaro Y.
Au cours d’une prospection au-dessus du village de Fully, un chêne d’environ 60 cm de diamètre présentant une cavité haute et une cavité basse a été repéré (Figs 3a, b). Si la cavité haute était dépourvue de terreau (tronc creux), la cavité basse, accessible depuis le sol grâce à la légère inclinaison du tronc, en était remplie. Rapidement, un élytre violacé a été découvert et a immédiatement fait penser à L. violaceus. Une partie du terreau a donc été récoltée, ramenée au domicile du premier auteur puis soigneusement tamisée, avant d’être remise quelques jours plus tard dans la cavité. Ce tamisage a permis la découverte de restes supplémentaires de L. violaceus, confirmant la détermination supposée. Trois élytres gauches, deux élytres droits et surtout deux pronota caractéristiques (Fig. 3c) ont ainsi été mis en évidence, indiquant la présence d’au moins trois individus différents. Plus intéressant encore, une jeune larve a également été trouvée, attestant de la présence toujours actuelle d’une petite population. Si la plus grande partie du substrat de la cavité était très sec et probablement impropre aux exigences écologiques de la larve ( Gouix et al. 2012), du matériel plus humide et noirâtre tapissait le fond de la cavité. Le substrat idéal pour l’espèce est ainsi un mélange de terreau très fin mélangé avec de la terre et des débris organiques (mélange de feuilles, d’excréments et de nids d’oiseaux et/ ou de restes d’autres organismes saproxyliques), ce qui crée des petits nodules de masses visqueuses noirâtres dans lesquels les larves se développent. Des restes de nombreuses autres espèces d’Elateridae très rares étaient également présents dans la cavité: Elater ferrugineus (Linnaeus, 1758) , Ischnodes sanguinicollis (Panzer, 1793) , Procraerus tibialis (Lacordaire, 1835) et Brachygonus bouyoni (Chassain, 1992) , ainsi qu’un individu vivant de Rhyncolus reflexus Boheman, 1838 (Curculionidae) et plusieurs Mycetaea subterranea (Fabricius, 1801) (Endomychidae) .
No known copyright restrictions apply. See Agosti, D., Egloff, W., 2009. Taxonomic information exchange and copyright: the Plazi approach. BMC Research Notes 2009, 2:53 for further explanation.
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